Chapitre 6

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Kelio

Quand Ilaria est descendue avec Aniya j'ai eu le souffle coupé, elle était d'une beauté à damner n'importe quel homme qui la voyait. Je ne voulais pas qu'elle voit que j'avais une réaction positive alors j'ai gardé mon visage neutre, par contre y en a un qui n'était putain de pas neutre. Les sourires et gloussements de mes amis envers moi m'ont prouvé que je n'avais pas réussir à être assez discret.

Nous montons dans la voiture, je suis côté passager et Alexei s'est mis à l'arrière. Ilaria m'a rendue ma veste le temps de conduire et a retiré ces gants qu'elle à poser à l'arrière, nous avons démarré depuis plus de dix minutes et aucun de nous ne parle. Nous avons surpris la conversation d'Ilaria avant de partir, elle ne nous a rien dit sur ce qu'elle avait. Mais j'ai bien entendu ces derniers mots.

« Ironique quand on sait que depuis ce jour-là, je ne me suis jamais sentie en sécurité à part dans tes bras. ... Bon, il va falloir que je raccroche on va bientôt y aller. ... Je l'espère. Je t'écrirais dans la soirée. ... Anch'io ti amo. ».

Mon téléphone vibre.

ALEXEI : "Toi aussi tu penses à la conversation d'Ilaria ?"

MOI : "Oui, tu en penses quoi ?"

ALEXEI : "Je suis sûr qu'elle cache quelque chose. Elle est blessée et ça se voit. Son
interlocuteur aussi il faut que l'on découvre qui c'est."

MOI : "Tu penses qu'elle pourrait nous trahir ?"

ALEXEI : "Du peux que j'aie vu, je ne pense pas"

- Attention !

Un bras me bloque alors que la voiture freine subitement. Une voiture passe à une vitesse fulgurante. Je regarde Ilaria puis Alexei, il est blanc comme s'il avait vu la mort.

- Tout va bien ? Je demande.

- Oui, enfin je crois que je vais gerber. Dit-il sans cesser de fixer l'extérieur.

- Excuse-moi Alexei, j'ai eu la trouille pour vous et j'ai freiner d'un coup. Elle se tourne vers moi. Je ne t'ai pas fait mal ?

- Non t'inquiète pas.

- Ta voiture va bien je t'assure !

Je rigole et la laisse rassurer Alexei sur sa voiture. J'envoie un message à Soren pour l'informer de notre retard, ainsi qu'à mon informaticien pour qu'il retrouve cet enfoiré.

- Nous pouvons y aller maman ?

Ilaria se retourne vers moi les sourcils froncés.

- Pardon ?

- Vu comment tu m'as pris pour me secourir j'imagine que tu es ma maman. Dis-je avec un grand sourire.

Elle lève son doigt et me le pointe sur le torse, ces yeux se plissent et elle s'apprête à sortir je ne sais quelles insultes. Alexei nous arrête en nous demandant de repartir. Il nous reste une dizaine de minutes avant d'arriver au lieu du bal. À contrecœur elle l'écoute et redémarre.

Nous restons muets jusqu'à notre arrivée, je sors le premier et ouvre la porte d'Ilaria, Alexei me regarde avec un petit sourire et me fait un clin d'œil. Je lève les yeux au ciel et prend la main d'Ilaria dans la mienne. Elle me sourit et nous nous avançons devant l'entrée, je garde sa main dans la mienne tout le long de notre ascension. Deux hommes en costumes nous ouvrent les portes, une douce musique sors de la salle, nous arrivons en haut de l'escalier centrale où nous avons une vue sur l'ensemble de la salle.

La salle de bal est animée par un murmure constant de conversations, plusieurs membres de mafias sont présents, notamment des amis et des connaissances. Ils sont tous habillés d'une élégance parfaite, la bonne humeur se propage dans tout cette salle. Un groupe de musicien joue des morceaux doux, personne ne danse vraiment seul quelques couples font des slow dans leurs coins.

A Love to Die ofOù les histoires vivent. Découvrez maintenant