Chapitre 5

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Ilaria

Je me réveille avec un mal de crâne atroce, un cachet de paracétamol et un verre d'eau sont posés sur ma table de chevet. Un petit mot est aussi posé à côté.

« Je suis parti avec Alexei, Koto et Luis passer un contrat avec une autre mafia.
Prends ces médicaments dès que tu te réveilles.
On se voit quand je rentre.
Kelio »

Je repose son mot et m'empresse de boire le cachet, je me lève doucement et prend le temps d'aller jusqu'à la cuisine, je croise Soren, Aniya et Estéban dans le même état que moi. Nous nous regardons et poussons un profond soupir. Je leur sers un tasse de café à chacun et m'assois sur les grandes chaises.

- Vous aussi vous avez eu un mot de Kelio ?

Ils me regardent tous sans savoir de quoi je parle.

Oh putain.

Le temps que l'information monte au cerveau, Soren est le premier à comprendre.

- Oh my god !!! Il t'a laissé un mot et pas à nous ?!

- C'est quoi cette trahison ! Cri Estéban.

On grimace à force d'entendre crier.

- Il y a quelque chose entre vous ? Me demande Aniya.

- Pas du tout !

Ils me regardent tous avec des yeux suspicieux.

- Plus jamais je bois avec vous sans modération. Je n'ai même plus ma face de cheffe !

- On préfère largement avoir une amie qui sait se lâcher qu'être coincée. Me dit Aniya.

Je souris, soulagée d'avoir détourner le sujet.

Amie...

Ça me fait drôle d'entendre ce mot qui vient d'une personne autre que ma mafia.

- Vous pensez que ça va marcher notre plan au bal ? Demande Soren.

- Je pense oui, il va tomber dans le panneau. Dit Estéban.

- C'est obliger, on sera des cibles faciles. Dis-je pour le rassurer.

Nous restons encore quelques minutes dans la cuisine quand les autres rentrent en trombe.

Je pars les rejoindre avec les trois zombies qui me suivent, Kelio et Alexei sont calmes pendant que Koto réfléchit et Luis se plaint.

- Tout va bien ?

Kelio me regarde un instant puis son regard dérive vers les autres, en particulier Aniya. Il s'approche et la prend dans ses bras.

- C'était chiant à mourir. Me dit Alexei.

Je rigole et regarde Luis.

- Tu vas bien ? Pas trop mal au crâne ?

- Non je ne suis pas con comme vous à me bourrer la gueule avec un con qui nous veux notre mort.

Là il dépasse les bornes !

Tous les regards se posent sur moi, je m'avance vers lui et le gifle.

- Au final tu n'es qu'un sac à merde. La soirée d'hier n'était pas si amusante pour toi je suppose, vu qu'il n'y avait pas de connard en ton genre. Crachais-je. Tu peux te casser de cette maison personne ne te retiendra autant que tu crèves dès maintenant.

- Ilaria !

Je me retourne vers Kelio, j'affronte son regard dur.

- Viens avec moi.

A Love to Die ofOù les histoires vivent. Découvrez maintenant