A Love to Die of

Chapitre 8

Ilaria

Ma blessure me fait un mal atroce, Lorenzo et Leandro, les frères jumeaux docteur de ma mafia, m'ont apporté des antibiotiques et des anti-douleur.

Kelio nous a informer qu'il y avait une réunion avant de partir avec je ne sais qui. Je me suis habillé en vitesse pour être un peu plus présentable, un corset légèrement serré et un pantalon à coupe droite, j'ai mis des escarpins noirs pour rester dans mes teintes sombres.

- Tu n'es pas obliger de bien t'habiller, tu es blessé principessa.

- Ce n'est pas ça qui m'arrêtera. Ils doivent me voir comme une personne forte et sans aucune faiblesse.

- Ils le savent.

- Ange... Tu me connais, tu sais comment je fonctionne.

Il acquiesce et m'aide à finir de mettre mon blazer. Je ne souhaite pas qu'on me croit faible, j'ai déjà du mal à bouger si je peux au moins bien m'habiller et me comporter normalement ça serait un bon début.

Nous arrivons enfin dans la salle de réunion, tout le monde est présent, chaque chef avec ces hommes, seul deux chaises sont vides, la mienne et celle d'Angelo.

- Excusez-moi du retard j'ai eu du mal à descendre les marches toute seule.

- Ce n'est rien vous êtes là. C'est ce qui compte. Dis Kelio.

Je le trouve plus gentil et détendu depuis mon réveil. Je lui adresse un sourire et m'assois en esquissant une légère grimace.

- Voilà pourquoi les femmes ne sont pas faites pour ce domaine, elles sont que des faibles. Clame Luis.

Une colère noire monte en moi et je dégaine mon poignard qui ne me quitte jamais, il est forgé d'un minerai aussi noir que le néant et d'un rubis scintillant, contraste parfait, sa lame est la plus fine et la plus coupante au monde, forgé par des maître forgerons spécialement pour des membres exceptionnelles. Je lui lance dessus et il atteint sa cible, le dos de la chaise de Luis à moins d'un millimètre de son cou.

- Loupé puta. Dit-il.

- Donner moi un autre putain de poignard pour que je lui défigure son putain de sourire de connard ! Dis-je haineuse.

Ange me donne le sien, forgé exactement comme le mien avec pour seule différence le joyaux, c'est un saphir magnifique qui décore son poignard. Je le lance pour qu'il fende la tête de Luis entre les deux yeux. Je le lance avec toute la rage que je peux y mettre. Il arrive presque à sa cible quand une main l'arrête. Un de ces hommes le tient dans sa paume.

- Stronzo ! (Connard !)

Je m'apprête à me lever le tuer directement de mes mains quand Kelio lève la voix.

- STOP ! Luis j'en ai ras le cul de toi ! Si tu es si complexé par Ilaria c'est ton problème, tu fais chier tout le monde avec ton caractère et tes paroles sexistes ! La porte est ouverte vu que c'est si difficile pour toi qu'une femme sois plus forte que toi !

- Je te demande pardon ?!

- J'accepte tes excuses Luis. Dis-je avec le plus grand sourire innocent.

Ces yeux me lancent des éclairs, son homme de main me glisse nos poignard sur la table, je récupère le mien et le remet à sa place, entre ma poitrine, et je tends celui d'Ange.

- Bon cet accident est enfin clos, nous pouvons passer aux choses sérieuses. Je vous ais convoqué car nous avons réussi à trouver le point de départ des hommes du Faucon envoyés au bal hier soir. Commence-t-il.

- C'est un entrepôt délabré à l'extérieur de la ville, nous ne pensons pas que ce soit vraiment son repère mais il se peut qu'il y ait des informations. Continue Alexei.