Epilogue

11 2 0
                                    

Je laisse derrière ce monde la où ma mère me parle dans la voiture et je crée cet environment de curiosité; Intriguée par l'histoire cachée de cette marchande que j'observe à travers la vitre . L'ourlet de sa longue jupe mauve était coincé à sa taille. Son débardeur noir traçait parfaitement le haut de son corps. Sa peau luait de sueur sou ce soleil brilliant de midi. Le panier sur sa tête emplie de marchandise, semblait aplatir son front. Mais malgré tout, elle marchait. Des pas decisifs et une expression determinée. Je ne pouvais empecher la curiosité d'envahir mes veines. C'est quoi son histoire? Quelle genre de vie menne-t-elle ? Ce batail qu'elle menne jour et nuit, est-ce pour des enfants qui l'attendent à la maison ou juste par simple moyen de survie? Je me demande si chaque gourde qu'elle reçoit pour chaque vente, augmente l'espoir d' une vie meilleure.

Ça me facine de savoir que chaque étranger que je croise, que ce soit de près ou de loin, a une histoire intriguante dont je ne saurai peut-être jamais.

Je suis maintenant au Gonaïves, chez tante Antoine. Les muscles de mes bras me font savoir qu'ils succomberont bientôt sous le poids d 'Abigail. Valencia me l'a laissé en charge pour qu'elle puisse aller chercher une serviette mouillée afin de la changer. Biensûr qu'elle n'avait pas un sou pour acheter des lingettes de bébé. Dans cette petite chambre étroite où je me trouve , Nahomie siège à ma droite. Elle dit à sa soeur, Antoinette, que son mari se montrait plus doux en vers elle connaissant maintenant qu'elle attendait leur second enfants. Je lève mon regard vers la porte ou se tient Alexandra qui se moque de moi par ce qu'elle est impossible de ma part de calmer Abigail qui pleurait d'impatience. Mais, la colère qu'elle déclanche s'en vole plus vite qu'elle est apparue lorsque je me souviens qu'elle est une jeune mère célibataire, et que la vie ne lui a pas offert autant d'opportunité à rire; Alors je rie avec elle. Je ris jusqu'à ce que les chagrins de ces trois femmes me tordent les tripes et transforment mes rires en pleurs.

Je voudrais leur dire que leurs histoires ne définissent pas qui elles sont censés être ; qu'elles valent bien plus que ce que la société et ces hommes les ont demandés d'être. Si seulement elles pouvaient reconnaitre leurs valeurs. Si seulement...



~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
C'est finalement la fin mes amis. J'ai décidé d'enlever l'histoire du GENTLEMEN pour bien des raisons. S'il vous plaît ne m'envouler pas pour ça😅😅. Il était temps de mettre fin à nos souffrances et terminée cette grande histoire. J'éspaire que vous, les lecteurs, compreniez les sens cachés de cette histoire et que ça vous fassent réfléchir.

Merci d'avoir lu mon livre, et comme toujours,
Merci d'exister!!❤️❤️

Valeurs HaïtiennesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant