Chapitre 1
Alexandra
Je courais , très vite , le coeur battant l'adrénaline dans les veines. J'avais hâte de le retrouver , mais il fallait pas que mes parents m'en empêche .Je l' aime , j'ai 16 ans , alors j'ai assez de maturité et de connaissance pour faire mes choix et en subir les conséquences.
La petite forêt était dépourvue de signe de vie . Mes yeux fouillaient celle ci , cherchant sa silhouette parmis ces mille feuillages .
-Germain!! criai-je
Aucune reponse , aucun signe. Mon souffle toujours haletante du à ma course afin d'échapper à ma mère qui me faisait le discours du : Tu n'iras nulle part voir ce malandrin tant que je vivrai" . Elle vit encore et je suis quand même partis.
Je sursautai violemment lorsque deux bras ferme vinrent m'envelopper de dos .
-Ou te sonjem ?
(t'ai-je manquer?)
Un sourir me parvint tout de suite et je le laissai m'embrasser le coup en posant ses mains sur les miennes. Il me fis pivoter et me colla à l'arbre . Une main à côté de ma tête , il me percait du regard . J'avais comme l'impression de brûler , à deux doigt de m'enflammer sous son regard . Je me mordis l'intérieur de ma lèvre inférieur pour m'empêcher de sourire , ce que fut bien évidemment un échec. Avec lui , j'étais toujours épanouie , souriante , vivant la vie comme elle venait.
-Alexandra . Dit-il simplement avant que son regard se sombrèrent dans la noirceur du désir .
Aussi lentement qu'une tortue , il approcha ses lèvres des miennes . Comme une douce torture , il les effleura simplement. Se faire souffrir sachant qu'on aura plus que ce qu'on désire après. Il passa sa main autour de mon visage jusqu'à ce que son pouce toucha doucement mes lèvres . Nos regards s'étaient verrouillés depuis le commencement.
Sans prévenir il se jeta sur mes lèvres. Les dévorants comme si sa vie en dépendait , comme si hier il ne les avait pas eu , comme si'l avait peur de les perdre , comme s'il voulait pas s'en séparer . Mais il finit par les lâcher . Reprenant nos respirations , tout sourire il colla son front au mien .
-An ale. Me dit-il
(Allons-y)
Me tirant par la main , je le suivis en gloussant , sachant parfaitement où l'on allait . Cette petite maison abandonnée . D'un pièce seulement , une seule entrée sans porte et une petite fenêtre , elle était seulement recouverte d'une toiture en tôle. Malgré sa laideur et son petit enceinte , la majorité de nos souvenirs étaient la. Chaque fois que je sortais de l'école , le rencontrant ici avant d'aller chez moi. Nous faisons l'amour , discutons , jouons , tout et rien . Cette notre endroit à nous.
On atteris sur la courte laine étalée par terre. Cette petite laine qui tant de fois a subi le poids de nos ébats . Appuyer de tout son poids sur moi mais sans m'écraser , il me souriait.
-koman ou pase jounenw?
( comment as-tu passé ta journee ?)
-Byen e paw?
( Bien et le tien ? )
-tankou chak jou , toujou fatigue.
( Fatigante , comme les autres jours)
Il expira bruyamment , signe d'exaspération.
-Map gran neg on leu kan mem. Lacha-t-il. Map gen anpil kob on leu , ou menm wap reine nan château nou an.
(Je serai un homme riche un jour. J'aurai beaucoup d'argent , et tu seras reine dans notre royaume. )
Je souris au coin des lèvres à ses mots.
-Mwen jus bouke viv nan mize. On leu nap sove , pati lwen , al lot bo dlo poun ka byen viv.
( Je n'en peux juste plus de vivre dans cette misère. Un jour on se sauvera , on partira loin , aux Etats-Unis , et on vivra bien.)
Je ressentais son désarroi , je vivais chaque jour cette vie de misère , je connaissais alors , ce désir de partir loin et de vivre sans inquiétude. Tout le monde en rêve.
-Mwen kwew. Dis-je simplement.
( Je te crois)
Il m'adressa un sourire.
-se poutet sa mwen renmenw .
(C'est pour ca que je t'aime)
Il m'embrassa doucement de ses lèvres sur mon cou .
-Kisaw vle fe jodi a ?
(Qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui?)
-Tu sais ce que j'ai toujours envie de faire avec toi. Répondit-il avec un sourire narquois aux lèvres .
Je roulai des yeux déjà en colère et je me relever pour m'assoir , le décollant de moi au passage.
-Depi nou we , e sel sa nou fe ! nou pa pale , anyen. Lachai-je rudement.
( Chaque fois qu'on se voit , c'est ce qu'on fait uniquement. On ne parle jamais , rien de plus que ca ?!)
-Sa wap di konsa , nou fek sot pale.
(Qu'est ce que tu racontes ? On vient d'avoir une conversation décente. )
- Ah , ou bien kon de kisa map pale a. Rageai-je.
( Tu vois très bien de quoi je parle.)
Il soupira , exaspéré.
-Ah Cheri poukisa ou fache la , pa fe sa vini. Me dit-il sur un ton d'est plus doux, en me tirant vers lui.
(Chérie , Ne te fâche pas pour rien , aller vient là. )
-Lagem. Protestai-je en retirant vivement ma main de la sienne.
(Lache moi .)
-Sispann fe kapris ou yo madan jermen.
(Arrête avec tes caprices Madame Germain.)
Je me forcai à ne pas sourire, essayant de gardai ma face boudeuse.
-Mwen pa madanm ou, pa relem konsa. Répodis-je ,arrogante.
( Je ne suis pas ta femme , ne m'appelle pas ainsi.)
-Ah cheri. Complaigna t-il en commençant à déposer des tendre baisers sur ma joue et mon cou.
( Cherie.)
Les bras croisés , le regard ferme je ne cédai point à ses caresses.
Il soupira d'exaspération , signe d'abandon.
-ok ok , dim de kisa ou vle pale?
( De quoi veux-tu parler alors?)
-Mwen pa konnen , travay ou , fanmiw ,lavi nou. Répondis-je toujours en boudant.
Il soupira encore une fois. Il se coucha sur le dos , les mains dernière la tête.
-Kisa ki kouleu preferew?
(C'est quoi ta couleur préférée ?)
Je lâchai un rire.
-Kisa ? epa pale ou bezwen nou pale?
( quoi? Tu voulais qu'on ait une discussion, non ?)
Je secouai la tête , et m'appuyai sur son torse.
-Ver. repondis-je
(Le vert)
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Zwazo*: oiseau.
J'ai choisi ce titre parce que je compare l'homme à un oiseau. Car les oiseaux se posent sur toutes les branches.
Merci d'exister
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Valeurs Haïtiennes
RomanceDécouvrez et dévorez trois histoires déchirantes tirées de la réalité , des histoires de tous genres, amour, passion, drame... qu'attendez-vous ? Lancez-vous...