Les Héritiers de Feu - 1. Liés par le sang [EN RÉÉCRITURE]

NDA et Prologue - MAJ RÉÉCRITURE

Bonjour à tous et bienvenue dans le premier tome de ma série "Les Héritiers de Feu".

Ce premier tome, intitulé "Liés par le sang" est actuellement en cours de réécriture. Les mots que vous vous apprêtez à lire ne sont en aucun cas définitifs. 

Une version en anglais de mon texte est disponible sur mon profil, pour ceux que cela intéresserait.

Si vous remarquez de coquilles et incohérences dans mes écrits, n'hésitez pas à m'en avertir ! Aussi, si vous souhaitez que j'approfondisse un tel ou un tel sujet, dites-le-moi !

Pour résumer, faites-moi part de tout ce que vous voulez ! Vos déceptions, vos attentes, des passages que vous appréciez, ou non, des problèmes de visualisation, etc. 

Veuillez rester bienveillants :) Franchise n'est pas synonyme de méchanceté !

Et enfin si mon œuvre vous plait, n'hésitez pas à l'ajouter à votre bibliothèque et à la recommander autour de vous :D

Les chapitres accompagnés d'un titre son réécrits

Bonne lecture à tous !

[Le prologue a subi un début de réécriture, le texte n'est toujours pas définitif :)]

J'espère que les anciens lecteurs verront le progrès ;)

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《 Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. Si le loup y était, il nous mangerait ! 》

Dans la nuit, cette comptine résonnait. Un homme chantait, morose, comme une âme en peine.

Ce brave monsieur qui cheminait en solitaire était un bucheron quinquagénaire qui avait pris un peu de retard sur sa journée de travail. Il marchait doucement en sifflotant dans un sentier perdu en plein cœur dans la forêt. Son ardente lanterne esquissait un mouvement léger de balancier entre ses doigts bouffis.

Sa démarche lourde et régulière, faisait vaciller la lueur de sa loupiotte et ses appuis appesantis brisaient par moment les branches sèches et ténues qui reposaient le long de l'allée obscure.

Le chemin qu'il empruntait était dallé. De jolies pierres couleur ocre le recouvrait. Elles étouffaient les bruits de pas de ceux qui marchaient su elles, et faisaient claquer les fers attachés aux forts sabots des chevaux lors de leurs venues. Elles étaient belles, flanquées des armoiries des possesseurs de ces terres, méticuleusement taillées une à une. Un travail de moine.

Malheureusement, elles étaient jonchées de brindilles et de fruits pourris tombés des arbres. C'est normal, me direz-vous. Oui, effet. Mais c'est dommage. Le bucheron ne pouvait pas en profiter. Il avançait, et tout ce que sa faible lanterne éclairait, c'étaient ces morceaux de bois.

Le bucheron marchait.

À chaque pas, la maigre flamme fébrile luttait pour ne pas s'éteindre. Elle qui, si petite, était dérangée par la fine brise du soir et le souffle rauque de son maître.

Elle dansait, valsait, enchaînait les mouvements de menuet et de forlane. Elle tourbillonnait, gracieuse, mais elle s'épuisait. C'était un pantomime infini. Une lutte acharnée contre l'invincible. Un ennemi éternel, inépuisable.

Elle déformait sans cesse son tronc brûlant, parfois réduite à presque rien, afin de ne pas se faire abuser par le vent. Zéphyr même qui aimait faire chanter la flamme, et la réduire au silence quand il en avait assez. Un tyran imprévisible, un fléau.