Garde cœur ❤️

XI.

POV Laurine :

Quelques jours après que la deuxième course a eu lieu à Jeddah. Où Leclerc a fini 3ème, nous avons fêter ça comme il se doit.

J'apprends tous les jours sur lui, il est un homme incroyable, intelligent, drôle et tellement chaleureux. Je ne devrais pas mais je ressens de l'attirance pour lui.

Nous venons de rentrer de sa séance footing avec Andrea, je n'ai pas l'habitude de courir autant de km. Je suis épuisée ! Je fonce sous la douche pendant que les deux hommes préparent à manger.

L'eau chaude qui coule sur moi, me fait un bien fou. La sensation de chaleur sur mon corps, venant d'un autre corps me manque terriblement, je suis en manque de câlin.

Mathieu me faisait des câlins mais pas aussi chaleureux, réconfortant et ce type de câlin où tu te sens en sécurité. J'ai besoin de câlin comme ça !

Assez rêvassée, une fois séchée et habillée je retourne dans la cuisine voir ce qu'on prépare ses messieurs.

Leclerc me voit au loin et panique.

Lau : Qui y'a-t-il ?

Cha : Rien ! Ce n'est pas encore prêt.

Je vois un plat de pâte fumante sur le côté. Je m'y approche, au moment de prendre une pâte, Leclerc m'attrape la main.

Cha : Je te conseille de ne pas les toucher elles sont chaude.

Lau : Leclerc. Lâche ma main, si elles sont chaudes, je vais souffler dessus.

J'en prend une dans ma main et le Monégasque tape dans cette dernière et la pâte vole et tombe au sol.

Je le regarde avec des yeux noirs.

Lau : ENFIN ON NE JOUE PAS AVEC LA NOURRITURE !

Cha : NE ME CRIS PAS DESSUS.

And : LES ENFANTS ONT SE CALME. Laurine, Charles ne veux pas que tu les manges car elles ne sont pas prêtes, c'est tout.

Lau : Laisser moi les goûtés, j'ai faim !

Je pousse le pilote et prend une pâte que je mets au plus vite dans ma bouche.

Je croque dedans. Je ne la mâche pas, je la croque, parce qu'elles sont croquantes. Je regarde le brun face à moi et je le vois dépité.

Lau : C'est quoi tes pâtes là ? Aller sortez je vais m'occuper de la cuisine.

Andrea sort et Leclerc reste.

Cha : J'ai la sensation que tu as besoin de quelque chose.

Lau : Pour cuisiner ? Oui que tu t'en aille.

Cha : Non autre chose.

Lau : Ok. Charles je n'ai besoin de rien, va te doucher.

M'entendre prononcer son prénom me fait toujours aussi bizarre. Et à lui aussi apparemment.

Cha : J'aime beaucoup quand tu dis mon prénom.

Il part se doucher, Andrea arrive, je replonge leur pâte dans l'eau bouillante.

And : Charles n'est plus le même depuis que tu le protège.

Lau : Et c'est bien ou mal ?

And : C'est très bien ! Il reprend goût à la vie. Je tiens à te remercier, d'être entrée dans sa vie.