Chapitre 2 - 200 euros

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L'homme vient d'entrer dans la chambre d'hôtel. Il me dévisage avec avidité. D'habitude, il doit être discret quand il mate une fille de mon âge, il n'a pas envie de passer pour un gros pervers. Mais il est seul avec moi dans la chambre du « Première Classe », il sait que je suis une pute, et qu'il n'a pas besoin d'être hypocrite.

- Ouais, t'es bonne. Je vais bien te baiser, salope.

- D'accord monsieur, vous me donnez l'argent maintenant ?

- Tu vas l'avoir, ton fric.

Il farfouille dans sa veste et sors les 200e euros froissés.

- Tu aimes ça, la bite ?

Je prends vite l'argent. Je connais ce genre de client, il parle comme ça pour s'exciter. Ca le fait bander.

- Oui j'adore.

Il s'approche de moi, encore habillé, et il me plaque une main en bas du dos, tandis que l'autre fouille directement à l'intérieur de ma chatte. Sa respiration s'accélère, tabagique et malodorante.

- Il y a combien de bites qui sont rentrées là-dedans ?

- Quoi ?

- Combien de bites te sont rentrées dedans aujourd'hui, connasse.

Je ne comprends pas cette catégorie de mecs. Il peut m'avoir, et il pourrait essayer de passer un moment agréable avec moi. Il sait que je suis à lui pour une heure. Mais je ressens toute son hostilité contre moi...

- 7, vous êtes le 8eme.

Il m'enfonce deux doigts au maximum, sans douceur.

- Ca ne m'étonne pas, tu es belle. Allez, mets-toi à genoux, je ne te paye pas pour discuter.

Je m'exécute, évidemment. Je descends délicatement sa braguette et extirpe son sexe déjà dur. Il est un peu tordu, avec un gros gland violacé, et une odeur d'urine. Un sexe de vieux. Je le gobe directement et en entier. Avec le maximum de salive pour que l'odeur d'urine s'en aille. Je le suce de mon mieux, en lui léchant les couilles. Il se déshabille en même temps et m'encourage avec une insulte ou une remarque.

- Ca se voit que tu suce depuis longtemps, mmmmmh. Tu as commencé jeune à faire la pute ?*

- 15ans, je lui réponds, entre deux lèches, décidé à dire la vérité.

- Putain, ça fait pas mal de milliers de bites. J'aurais pas autant envie de me vider les couilles, je pense que je partirais tellement tu me dégoutes.

Il s'allonge sur le bord du lit et relève ses cuisses pour me présenter son anus.

- Allez salope, tu as bien dit que tu faisais tout.

Heureusement, il n'a pas été chié dans la journée, il n'y a que sa transpiration pas très ragoutante. Je glisse la langue et ramasse toute son humidité. Je fais un va et vient sur toute la longueur, et l'enfonce dans son trou du cul. Il gémit, aux anges.

- Putain, c'est bon, continue, salope !

Je le lèche de mon mieux, l'esprit vide. Auparavant, j'étais dégoutée et honteuse, et j'ai même eu plusieurs fois la nausée. Mais aujourd'hui, je lèche ce vieil homme trop poilu avec application, sans état d'âme. Il a raison. Cela fait plusieurs milliers de bites.

L'homme m'installe en levrette et sans plus attendre, glisse son sexe dans mon cul. Il l'enfonce directement, sans préparation particulière. J'avais eu raison de mettre du lubrifiant. Je gémis quand même, il est sans douceur. Et il me fait mal.

- C'est comme ça qu'on encule une pute comme toi. T'inquiète, je sais comment faire avec les vraies femmes. Je sais être doux...

Il va et vient comme une brute, indifférent à mes petits cris et ma main qui essaye de le ralentir. Il souffle bruyamment, sans ralentir.

- Mais toi ma salope, t'es juste une jeune poufiasse. Je peux te prendre le cul comme je veux !

Sa grossièreté doit l'exciter, car il redouble d'efforts. Quelques minutes après, il se retire, jette son préservatif au sol et se précipite vers mon visage. J'ai à peine le temps d'ouvrir la bouche qu'il décharge en grognant à l'intérieur. Le liquide chaud et visqueux me remplit la bouche, et l'homme m'observe avec une perversité sérieuse, pour voir si j'avale bien sa production. Je le fais, d'un coup et rapidement. Il ricane et marmonne un « salope » satisfait. Le reste de l'heure est longue et mon esprit s'éloigne de nos deux corps qui s'agitent sur le lit. Le monsieur n'est pas très gentil, mais j'ai vu pire, bien pire...

Après lui, je verrai peut-être un ou deux autres hommes qui m'utiliseront comme nous l'avons convenu sur le site. Ils déchargeront ou ils le souhaitent leur frustration, leur excitation ou leur colère ou bon leur semble. Sans se soucier de ce qui se passe dans la tête de la petite pute qu'ils se sont payés, bien plus jeune que leurs enfants, pour la plupart.

Mais je m'en fous, encore un homme ou deux, et Farid viendra nous chercher. Ce soir, Samira et Lilou ont prévu de sortir, et j'ai accepté de les suivre. On va manger mexicain. On ne parlera pas de notre journée. Que pourrions-nous en dire ? On sait déjà toutes ce que les autres ont fait. Non, on s'amusera à s'imaginer un avenir plus joyeux, ou nous ne sommes pas obligées de vider des couilles en bordure de rocade. En tous cas pour Samira et Lilou. Moi, je ne crois plus au père noël depuis longtemps...


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Emmy, 19 ans, journal d'une prostituéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant