Je suis nue, et j'ai froid. Je me sens minuscule, pieds nues, et ridicule face à lui. Il pose sur la table un énorme sac de sport en faisant exprès de faire du bruit. Le geste est violent. Je sais que c'est un message.
L'homme est très calme, et il commence à sortir ses jouets. Il tourne la tête et me regarde pour s'assurer que je l'observe. Il semble se délecter de foutre la frousse à une gamine de 19 ans. A chacun ses combats... Ceci dit, cela fonctionne. Je le vois étaler les godes surdimensionnés, les cravaches, les paddles et des outils que je ne comprends pas. Il y a aussi cette sorte de mors aux dents, comme les chevaux, mais avec des vis et des molettes. L'appareil a un aspect très moyenâgeux. Je n'ai pas beaucoup souri de la journée, mais je dois encore plus tirer la gueule, car il se permet de ricaner.
– Il faut tout ça, pour dresser une petite chienne comme toi.
Je ne réponds pas. On est en France, et on ne peut pas faire n'importe quoi. Au final, il va me gifler, et me rougir le cul avec sa cravache. Il me crachera dans la bouche et exprimant toute sa frustration mesquine de sale mec. Les hommes sont tellement minables dans leur érotisme... Cela ne peut pas aller plus loin car ce pauvre mec n'a pas envie d'avoir des problèmes.
Je me rassure comme je peux.
Il me fait un signe du doigt, signal que je dois m'approcher. Il me domine de toute sa taille et il est ravi de voir que je n'en mène pas large.
– Tourne toi ? Relève tes cheveux.
J'obéis.
Il me passe un collier en cuir très épais et rigide, qui monte presque jusqu'à mon menton. Il y a un anneau en métal, devant. J'imagine qu'il y a déjà eu un paquet de filles qui ont porté cette merde.
Il installe à mes poignets et mes chevilles le même type d'attaches en cuir. Il se relève. Il est tout près de moi et il a des yeux dans les miens. Il jubile en voyant tous les sentiments qui doivent être visibles dans mon regard. Il doit comprendre qu'il y a 0% d'excitation, juste de l'appréhension, de la colère, et de la honte.
Entre son pouce et son index, il attrape un de mes tétons qu'il pince très fort, et qu'il tord. Surprise, je hurle de douleur.
– Aie ! C'est trop fort, ça !
Il me gifle, très fort aussi. Je manque de m'écrouler par terre mais il me rattrape par le bras. Je suis sous le choc.
– Tu te tais, dit-il, avec calme, et tu te laisses faire. Je te paye, pour ça. Vider les couilles de mes clients, c'était juste un amuse-gueule.
– Oui, monsieur. Mais pas si fort, pour le sein.
– Je ferai ce que je veux. Ton mac est au courant, et il est d'accord. Tu sais pourquoi j'ai choisi une fille comme toi ?
Quand il pose sa question, il exprime par le ton et l'attitude tout le mépris qu'il a pour moi. Comme je ne lui fais pas le plaisir de répondre à sa question, il continue.
– Car tu n'es pas une vraie soumise. C'est pas ton plaisir, je le vois bien. Ça me plait, que tu te forces.
Un putain de psychopathe. J'ai envie de lui cracher au visage, moi aussi, mais j'ai peur de lui. Que cette fin d'après midi se passe vite et que je l'oublie, comme la majeure partie de ma vie, d'ailleurs.
L'homme m'a attachée la cheville droite avec le poignet droit, et pareil pour la gauche. Je suis à quatre pattes, très inconfortables et en équilibre précaire. Les jambes évidemment bien écartées. J'ai le cul rougi à force d'avoir été claqué. J'ai de la morve qui s'est mélangée à mes larmes et mon maquillage. Ce ne sont pas ses fessées ou ses gifles. Mais il s'est acharné sur mes tétons. J'essaye de réfléchir, à comment abréger le rendez-vous, mais je ne vois pas comment faire. Pour l'instant, je pense gérer à peu près la situation.
Je glousse et rigole alors qu'il m'a inséré quelque chose dans la chatte, sa queue, ou un gode, je ne fais pas attention.
– Qu'est-ce qui te fait rire, salope ? C'est moi ?
– Non monsieur, je pense à autre chose.
Et c'est vrai. Comment croire que je gère quoi que ce soit dans cette situation de merde ? Un observateur sain d'esprit verrait bien qu'il s'agit d'une agression. Grave agression. Et pour moi gérer, c'est résister et attendre que ça se termine. Farid a raison quand il dit que je suis la dernière des connes.
Il retire ce qu'il m'avait enfoncé et me bascule sur le dos. Il se penche au-dessus de moi , la queue bien dressée, en jouissant de son pouvoir absolu en cet instant précis. Je suis complètement à sa merci. J'ai déjà vécu des moments similaires, alors je me concentre à rester calme.
Il me caresse la chatte et la pénètre négligemment avec plusieurs doigts. Puis il enfile une capote.
– Je préfèrerais te baiser nature. Mais avec un sac à sperme comme toi, c'est prendre un très gros risque. Tu comprends ?
– Oui.
Il me gifle. Fort. Puis il s'essuie la main sur mes cheveux.
– Dégueulasse... Tu me manques pas de respect. C'est monsieur à la fin de tes phrases, pauvre merde. Compris ?
– Oui, monsieur.
– Tu crois que tu es quoi ? Avec toutes les bites et toutes les seringues que tu prends, tu crois que tu vas vieillir ?
Je ne réponds pas.
– En plus on en sait rien, peut-être ? Tu seras une vieille pute au corps ravagé, qui se fera baiser à la chaine dans un hangar par toute une équipe d'ouvriers. Tes tarifs vont sacrément baisser, car tu seras encore plus minable que maintenant.
Il a un rire méchant. Il se penche en avant sur moi, et me pénètre complètement. Il va et vient, méthodique. C'est le moment ou il baise la petite pute attachée. Je vois son visage juste au-dessus de moi, qui me scrute. Il ne me touche pas, à cause de la morve, de la bave et des larmes. Il se retire, et va directement dans mon cul. De nouveau des vas et vient...
Je sens son sexe en moi, et ses mains qui me touchent sans douceur, mais je suis en terrain connu. J'ai presque honte de l'écrire, mais je me suis détendue. Finalement, ce mec avait plein de fantasmes dans sa tête, probablement tellement violents qu'ils l'auraient conduits en prison s'il les réalisait. Mais au final, il ne s'agissait que d'un pauvre type de plus... La légion des types que je croise tous les jours.
Ses va et vient accélèrent et il pousse un petit râle, caractéristique. Il reste quelques secondes immobile et essoufflé, la queue rentrée au maximum dans mon cul. Je ne réagis à rien. Je ne lui ferai pas ce plaisir.
Il se retire et enlève sa capote. Il l'approche de mon visage.
– Ouvre la bouche.
J'obéis.
Il renverse la capote et son liquide commence à couler. Je le regarde qui glisse lentement sur le bord de la capote. Puis ça commence à couler. Je l'ai déjà fait des dizaines et des dizaines de fois. C'est une petite humiliation de plus, mais je n'en suis plus là. Il rapproche la saloperie en plastique de ma bouche.
– Tire la langue.
Il enfile la capote sur ma langue, pour que je récupère un maximum. Une fois terminé, il dépose la capote en longueur sur mon front. Il se lève et va chercher des trucs du côté de son sac de sport. Attachée avec les menottes, je ne peux pas bouger et je ne vois rien. La position est inconfortable, et j'ai mal à force de la tenir. Je tire de plus en plus sur les menottes, car je fatigue au niveau des muscles, les jambes en l'air.
Il revient avec un flacon de lubrifiant et un énorme gode.
– Maintenant c'est mon moment préféré.
Pas certaine que je puisse dire la même chose.
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Excusez moi si j'écris lentement. Ce n'est pas un exercice facile pour moi. En tous cas, merci pour toutes ces vues. 20.000 depuis le 15 mars c'est vraiment gentil de votre part.
J'ai mis mon snap pour des mp, si besoin pour celles et ceux qui veulent me parler.
Merci pour votre patience en tous cas
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Emmy, 19 ans, journal d'une prostituée
Narrativa generale🔞 Attention : récit pornographique, violent et sans espoir. Interdit aux mineurs. 🔞 J'ai 19 ans. Je raconte mon quotidien, la drogue et les passes, les copines, les clients et Farid, mon protecteur. Je suis assez futée pour me rendre compte de l'e...