32- La nausée.

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Des bruits provenant de la rue me réveillent en sursaut. Clay, à côté de moi, se réveille à son tour en sursaut.

Les bruits continuent pendant cinq minutes, cinq minutes où on ne bouge pas. Soudain, une lumière rouge embaume la pièce. De la fumée noire apparaît à la fenêtre.

Je me lève subitement et je m'approche de la fenêtre pour chercher la source de la lumière, quand soudain, l'image de la voiture de Clay se tient sous mes yeux.

Je sens une présence derrière moi, observer la même chose que moi. Les pas précipités de Clay qui quittent la chambre se font entendre dans mon dos.

Je le suis de près en courant derrière lui dans les escaliers. Tout le bâtiment est plongé dans le noir, seule la lumière rouge du feu qui traverse les baies vitres de l'escalier nous éclaire.

Le hall est également plongé dans le noir, l'horloge éteinte sur le mur m'indique qu'il y a une coupure d'électricité. Le bâtiment est désert, comme si aucune personne à part nous occuper cet hôtel.

Clay ouvre les portes de l'entrée, il se rapproche dangereusement de la voiture. Quant à moi, je reste stoïque derrière lui, alors que la chaleur du feu me chauffe la peau.

Il fouille autour de nous pour trouver quelque chose qui stopperait le feu. Je fais demi-tour et je rentre dans l'hôtel. J'avance dans le noir en direction du restaurant.

Je tourne autour de moi à la recherche d'un extincteur, normalement, il devrait y en avoir un ici. Je le vois subitement accroché sur le mur. Il est protégé par une vitre en verre.

J'attrape un vase de fleur sur une des tables et je tape la vitre avec. Cette dernière se brise sous l'impact. J'attrape l'extincteur alors que les bouts de verre transpercent ma main.

Je gémis de douleur et le sang coule le long de mon poignet. Le poids de l'extincteur appuie sur mes bras. Je ressors de l'hôtel, et je tends l'extincteur au blond, qui n'avait toujours pas trouver quelque chose pour stopper le feu.

Il l'attrape et asperge la voiture avec. Soudain, des bruits se font entendre derrière moi. Je me tourne quand soudain, une douleur atroce prend possession de mon corps.

Je tombe au sol tant la douleur est forte. Ma tête tourne, je sens le sang pulser contre ma tempe. Les pieds d'un homme apparaissent devant moi. Un liquide chaud coule le long de ma tempe.

Je touche lentement mon front quand je vois du sang sur mes doigts. Je suis incapable de me relever. C'est comme si je ne suis plus maître de mon corps.

- Il faut qu'on trouve qui a fait ça. Soupire Clay sans savoir que l'auteur du feu est derrière lui.

L'homme s'apprête à taper Clay par-derrière. Quand soudain, ce dernier se tourne brusquement et il frappe la mâchoire de cet homme avec l'extincteur.

Il jette un coup d'œil dans ma direction alors que je me sens partir. Mes membres sont lourds, je me sens faible. Clay attrape l'arme que l'homme qui m'a attaquée tenait dans la main.

Alors qu'il tient l'arme dans sa main gauche et qu'il vise l'inconnu il se tourne vers moi et me dit simplement :

- ferme les yeux princesa.

Je ne l'écoute pas alors qu'il retire le cran de sécurité du pistolet. Le bruit du coup de feu retentit dans mes oreilles en m'explosant les tympans.

Mes paupieres se ferment de fatigue, je suis incapable de les reouvrir. La douleur fait brûler ma tête. J'ai la sensation que je vais perdre la tête. Je peine à entendre les bruits autour de moi.

Myévaa tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant