Alcatraz

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Dans certains temps de troubles il est préférable d'agir comme on nous le souhaite. N'importe quelle force ne peut rivaliser face au temps. Le temps... Le temps qui peut même dévier les planètes...

L'avenir fait peur j'en suis conscient, mais quand cette peur s'en va au gré de l'acceptation, la vie est morose et insensible. 


Pour avec une vision plus stricte du poème veuillez le lire en format paysage. 

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Alcatraz :

Condamné de moi-même,
Par les loi qui régissent ce monde,
Je me laisse au courant, de même
Que je laisse le monde qui gronde.

Quelques tour de nuits pour profiter,
D'une personne, de l'air ou d'un pré,
Moi qui puis encore bouger librement,
Cependant condamné au court du temps.

J'en reviens à m'accroupir,
M'agenouiller et réfléchir,
Sur les secondes qui sont comptées,
A laisser le chagrin me dompter.

Laisser les dernieres larmes d'enfant,
Qui chauffent mes joues,
Et que consolaient ma maman,
Dont le chat n'a plus de roux.

Laisser mes dernières galères,
Être réglées par mon papa,
Lui qui savait, faisait, réglait les tracas,
Quant soucis confrontais nos paupières.

Laisser la dernière soupe,
Nourrir mon corps en proie à fin,
Lui qui finira dans quelques quatrains,
Emprisonné ou seul sur une chaloupe.

Plongé en mer je laisse les poissons,
Me guider vers l'enfer, pendant
Que je nage vers contre-condamnation ;
Mort ou bien l'emprisonnement.



A dimanche prochain. 

Carnet d'un futur fouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant