Pour cette fin de semaine rien de mieux qu'un soupçon de dépression ou de pression sentimentale. Je ne me considère pas comme quelqu'un qui doit faire rêver mais quelqu'un qui doit vous prouver la réalité en vue d'un petit carré coché.
Ici vous allez vous plonger dans mon premier poème en prose ; cœur noir face au soleil.
Pour certains moments de ce texte des comparaisons et analogies peuvent paraître obscures, n'hésitez pas à demander des éclaircissements.
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Cœur Noir face au soleil :
Que vous faut-il ? Une preuve de la noirceur ? Des brûlures des feux de passion ? Des suspicions des feux au malheur ? Le soleil n’est pas tout blanc, ni tout jaune, il est noir de colère. Il vous dévisage, vous, voyageurs du cosmos, qui croyez en votre briquet ou je ne sais quelle allumette pour remettre feu à sa braise arrosé depuis l’infini des pleurs de son corps céleste. Vous vous croyez Jupiter à Mercure, mais il coule sur ses plaies et une goutte d’essence ne le guérira pas. Ô grand dieux, en connaissant ma croissance naturelle, j’en reviens à vous appeler; vous détournez le regard de ma surface comme si mon cœur vous le permettait, et vous allez modeler une autre étoile en quête de meilleurs rayons.
Je vis dans un univers gris mais lumineux, dedans règne un vide cosmique de noir et de braises luminescentes.
A dimanche.
