Bonsoir, durant ces périodes de pluie (heureusement finie) j'ai pu expérimenter la joie de la laisser m'inspirer. En écoutant quelques musiques douces j'ai laissé mon cœur infuser mes pensées et j'en ressors ce simplet poème. Vous pourrez y retrouver un procédé similaire au premier poème (me semble-t-il) qui est l'allégorie d'un phénomène en femme tentatrice.
Pour la lecture de ce poème oubliez vos codes et respirez cet art, sans orgueil je vous conduis à comprendre mes pensées à travers une nouvelle bizarrerie.
Il est conseillé de lire ce poème en format paysage pour mieux comprendre le découpage des vers. Bonne lecture.
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Un peu de pluie :
Je la sens souple caresser mes joues,
Faire un chaud baiser à mes lèvres,
Tâcher mes tissus et marquer mon cou.
Aie mes cheveux dans tes mains orfèvres !
J'ai son souffle chaud sur mes lunettes,
Elle, nonchalante sur mes paupières,
Appuyant mes yeux de ses doigts de mer
Griffant mes cernes jusqu'aux lombaires.
Plaisir accentué de musique
Le sublimant comme l'aveuglement.
Chemin de sensations sans parlement
Nous faisant oublier son froid Arctique.
Ne me désires-tu pas en retour ?
Je suis à ta merci, tu me combles ;
Je ne puis donner ma main à mon tour
Mais ces mots et un regard aux combles.
Laisse moi te rendre ces tendresses,
Ma muse, tu multiplies mes sens :
Tu n'as pas de corps mais ton nectar
A pleurer les âmes en poésie.
A dimanche prochain.
