La fin... C'est toujours la fin qui est effrayante,certains quidams se cachent derrière des "Ce n'est qu'un nouveau commencement" ou même des "C'est la vie et c'est ainsi" mais la fin est bien plus religieuse. Tout d'abord il faut admettre que toute fin, à l'image de son apogée qu'est le décès, admet un certain deuil, les phases de ce deuil sont multiples, parmi lesquelles on peut trouver l'incompréhension et l'acceptation. Outre le fait que toutes les phases du deuil d'un décès se retrouvent nuancée dans chacune des fins, j'apporterai une certaine nouvelle connotation à celle-ci et la voici.
Il est inutile de relativiser sur la tristesse, les sentiments négatifs ont cette capacité de nous offrir cet esprit biaisé qui est le déni et la sensation de contrôle. Plutôt que d'esquiver la douleur, l'expérience mène toujours à penser que plus on fonce sur un mur mouvant de pique, plus on atteint le bonheur de toucher la brique.
Dans le cadre de ce poème, la fin d'une ère est douloureuse, ou du moins elle est très forte et très subite mais son origine la rendant si légitime me réconforte.
C'est cette nuance que j'apporte à la notion morne et traditionnelle de la fin, elle est toujours plus ou moins irritante mais elle est comme une femme de beauté inexplicable ; elle peut paraître niaise ou même être remplie de savoir, elle reste cependant une conscience dotée d'une histoire et avançant par conséquence.
Le découpage de ce poème étant stricte il est conseillé de le lire en activant le paramètre "Paysage" dans les options de l'application.
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Un petit peu d'elle :
Dans ces temps de froid plutôt que neige,
Dans ces temps de brouillard allant de pluie,
Je suis ton frère voulant être perceneige,
Afin de briser la glace des longues nuits.
Je veux donner du réconfort chaleureux,
À ta douleur et ton envie de voyager,
Puisque peut-être le seul, je vous veux heureux,
Mais je le jure, là bas tu vas me manquer.
Sache que parmi tant d'autres, je t'aime ma sœur,
Que tu es gravée dans mon cœur et dans mes heures,
Et bien que je sois d'apparence fatiguée,
Je suis lucide de penser à ton succès,
Celui qui te fera triompher ta joute,
Et qui te fera prédominer ta route.
A dimanche prochain.