Méditations Expérimentales

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Bonjour ou bonsoir à vous. Vous savez, en tant que futur fou il m'est très souvent donné, tout comme ces sortes d'inspirations ponctuelles qui me permettent d'écrire mes écrits poétiques, de me retrouver face à des questionnements profonds et très complexes. Ces questionnements n'ont aucun but, aucune signification, leur seule valeur est que ce sont mes rares tracas profonds outre la peur de la folie et de la maladie incurable.

La folie m'effraie, après avoir eu l'insouciance et l'incompétence de l'enfance j'ai ouvert les yeux ; le plus cruel pour moi serait de les refermer et m'obscurcir de jours en jours. Pour la maladie incurable, la mort n'est que le Z de mon alphabet, la chose qui m'A c'est de ressentir ce tic-tac autre que dans cette vieillesse accomplie que je prône et dont je rêve.

C'est ainsi que, pour vous expliquer mes questionnements, je vous présente la première édition de mes "Méditations expérimentales" (où cet adjectif renvoie à l'expérience de passé et non en vue du futur).

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1) Tout comme : seul un orgueilleux peut se démener à paraître humble. Est-ce une preuve de méchanceté interne de consciemment faire le bien ?

2)La société, ayant rendu nos besoins vitaux facile de réponse, a retiré les seules activités réellement utiles pour notre vie. Désormais chaque homme doit trouver son but dans quelque chose qui est abstrait pour son individualité, tout comme le sentiment de satisfaction proche du décès demeure soit incomplet ou aléatoire.

3) [complément au 2)] En garçon sauvage ayant survécu dans son milieu, les désirs sont beaucoup plus moindres. Nous pourrions imaginer comme seul désir celui d'obtenir des plaisirs ou à chaque fois un plus léger confort. Le bonheur serait donc ainsi plus accessible ? La société se modernisant nous recule-t'elle de notre bonheur ?

4)La satisfaction est la première marche vers l'insatisfaction et c'est une malédiction à laquelle chaque homme appliqué doit faire face.

5)Il n'y a pas de plus cruelle rupture que de comprendre, après un intense cogito, que notre monde extérieur est accessoire et que l'intérieur est subjectif. Toutes nos réalités sont en faite de plus ou moins profondes irréalités ou inutilités.

Carnet d'un futur fouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant