Bonsoir,
Après que le repos ait bercé mes maux et mon lit reposé mes os, j'en reviens à une activité tertiaire à Aristote : la poetica. Il est important lors de vacances d'oublier, si nécessaire, les activités internes pour obtenir un repos optimal. En effet, à quoi servirait mon corps de parfaire son palais si les 3 tours qui le supportent sont en sable fin. C'est pourquoi je me suis quelques peu retiré de ce monde obscure qu'est l'écriture poétique.
Dans ce poème je vous présente l'aboutissement d'un repos, d'un sommeil et d'un soufflement. Après une année complète il a fallut quelques temps pour obtenir la matière nécessaire pour ce poème : le premier entièrement positif et vivant sur un repos plein d'espoir.
Je vous invite à ce repos et à prendre soin de vos corps car il est le support de votre âme. Votre conscience peut rêver de décrocher la lune mais sans votre corps humain cette vision n'est qu'une absurdité.
Pour une lecture optimale du poème je vous conseille d'activer l'option "Paysage" dans vos paramètres. Bonne lecture.
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Il y a dans ce monde :
Il y a dans ce monde des jours heureux
Appuyé par notre lumière qui sourit.
Où sa resplendissante chair nourrit
Notre peau dont le froid se démantele.
Tout en arrosant nos fleurs et pores,
Redressant même la Débauche et la Mort
Ses lumières relâchent nos fibres
Mon espoir en chrysalide est libre.
Mes yeux ternes s'ouvrent à nouveau,
J'en reviens à récrire la beauté
D'un mort, d'un soupir ou d'un verre d'eau,
Mais d'un bonheur allongé au thé glacé.
Mes pas sandalés ralentissants,
Sans sus-nommer les habits rapetissants,
Hantés par l'eau ornant mon teint chaud
De ce seul épuisant comme fardeau.
Il n'en reste plus qu'à la passion du repos
Critique pour un fou et son ego,
La chaleur caresse et pousse à la paresse
Ce qui induit la fin du génie de la jeunesse.
Bonnes vacances.
