Trois Pas

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Avons-nous du temps ?
Deux choses que nous savons c'est que nous naissons puis mourrons, dans ce cadre d'existence nous avons donc un temps, un simple temps défini de naissance. Il serait donc erroné de dire "Il ne me reste que peu de temps de vie" ou "Je suis jeune, j'ai encore du temps" puisque, par définition, lorsque nous sommes vivant nous sommes égaux en temps présent avec pour seule différence, peut-on dire, un passé plus conséquent. Peut-être n'avons-nous plus que deux jours à vivre, ou même deux décennies, mais quoiqu'il en soit l'action du temps présent est la même pour les deux situations.

Tout le monde organise sa vie, même inconsciemment, via des rêves ou aspirations. Sur ce poème je livre mes aspirations mais aussi une double-lecture sur le temps et ses effets. J'aspire a marquer le temps futur, en étant nostalgique du passé tout en organisant mon présent. Cependant, plutôt que de théoriser laissons nous voir une journée, toute personne organise sa journée même inconsciemment. Tout comme tout. Et c'est pour moi la définition du temps, un unique chemin en arrière, un point d'action qui sert de diffraction aux milliers de rayons qui sont imaginables mais predictibles sous aucune forme de magie ni science.

Donc dans ce temps d'action du présent je cultive ma lumière personnelle en organisant mon futur quasi-actif afin de pouvoir rêver, imaginer et me donner les moyens jusqu'à la fin du rayon, petits points par petits points.

Ainsi, je vous poste ce poème. Pour en profiter pleinement, je vous conseille de mettre le paramètre "Paysage". Bonne lecture.
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Trois pas :

Un pas, patiemment on me regarde,
Le bruit minime m'emmène près
Mais l'exploit en confrère barde
Pour mes chères chaires aux yeux craies.
L'herbe m'arrive au dos,
L'odeur m'arrive en l'air,
Un peu de pomme envelopperai ma peau,
Une peau de fruit me rendrait clair.

Quand je ne suis cru j'avance sans cartes,
Quand je l'ai bu j'écris plein d'eau,
Quand je l'ai crue je prend ses cartes,
Quand elle l'a bu j'ai pris un seau.
Vingt pas, je suis raisin en vignoble
Aspirant le vin en mort plus noble.
Cinquante et je hante tous mes pairs,
Réussissant tout avec manque d'air.

Trépas, étouffez vous de mes cendres,
Je polluerais la terre tel vous à mes nerfs,
La priverai de racines omettant esclandres
Attendrais le suivant du haut de la Terre.
Je ferais aimer sans voir ni toucher
Et goûter sans tête ni cuisiner.
Je marquerais le diamant, noierais l'eau,
Et créerais le consensus du beau.

Carnet d'un futur fouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant