Pianissimo

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La musique...

Difficile de décrire ce sentiment qui m'habite... Je pense que le stade d'amour et passion est dépassé et que désormais elle n'est plus un choix mais bien que moi. Je souhaite à tout humain de trouver sa voie et surtout cette passion... Vivre pour vivre est tout de même déjà mourir, habillez votre vie comme vous le feriez avec vous. 


A travers ce poème en vers libres je vous transmets quelques pensées que j'ai vis-à-vis du piano. Outre la vision idyllique que j'ai de la musique, il est important de souligner l'aspect méritocratique de celle-ci; pour bien la jouer une cinquantaine d'instruments finement créés par un lutier ne vous avancera pas d'un sol. De plus, le travail et l'acharnement, qui en fait tout son charme, est un point important à son apprentissage, j'écris donc ce texte en connaissance de cause et en ayant compris cela. 

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Pianissimo :
J'ai toujours ces doigts légers
Quand la lumière de chambre
Calcine mes yeux et ces vieux papier
Dictants où caresser ton coffre ambre.

J'ai toujours ce nectar, ce thé, café
Et bienveillance, tout réchauffé
Par les cordes de ton corps
S'activant pour faire rougir un mort.

Noir et blanc, impartial et gâté,
Je me réchauffe à te faire chauffer,
Te faire vibrer, avec du Bach, Tschaïkovski,
Mozart ou n'importe quelle génie.

Je veux connaître ton intimité,
Connaître les paroies de l'infinité,
Mais comme les plumes d'une pie
Tes traits sont sobres mais infinis.

Je ressents une passion adulte
A te voir réagir à mes yeux d'enfants
Qui voue de ses oreilles un culte
Et sacrifierai son confort durant mille ans.

Peut-on espérons ou craindre une fin ?
Ce n'est pas de l'amour c'est de loi.
Jamais je ne pourrais perdre mon intérieur moi
Alors jamais cet organe même sans mains.



A dimanche prochain. 

Carnet d'un futur fouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant