Chapitre 18

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Nélia

Arrivé à la maison, il descendait à l'arrière de celle-ci et passait par le chemin qu'il avait pris pour en sortir. Et moi, je passais avec la voiture par le portail principal.

Il était minuit passé, le Manoir était plongé dans l'obscurité tout le monde dormait, il n'y avait aucun bruit, excepté le bruit de mes escarpins sur le carrelage. Ce qui me rappelait le soir où on s'était mis ensemble, il m'avait aidé pour enlever mes chaussures, car je n'arrivais pas à le faire toute seule.

Je courrais dans ma chambre m'enfermais dans ma salle de bain, et me laissais glissé sur le sol le dos à la porte.

Et je fondais en larmes, sentant mon cœur se brisais quand chaque souvenir que j'avais avec lui me revenait en mémoire.
Tout cela allait disparaître dans quelques jours. Je me détestais, détestais l'état dans lequel j'étais, me détestais à cause du manque de courage que j'avais.Tout est de ma faute.

- Princess ? Dis la voix de Rafael.

Putain, il doit toujours venir nous faire chier lui.

Laisse-nous chialais tranquillement, non ?

Je reprenais vite mes esprits, séchais mes larmes, me débarrassais de ma robe, de mes chaussures et bijoux, enfilait mon peignoir et sortais.

Je ne voulais pas me montrer dans cet état. Surtout pas à lui. Je ne voulais pas lui montrer que le fait de le perdre me mettait dans cet état.

Par fierté ?

Par fierté.

- Tu pleurais ?

Bien vu Sherlock.

- Pourquoi tu pleurais ?

Je ne répondais pas, mais m'asseyais devant ma coiffeuse commençant à me démaquiller.

- Je vais me changer, j'arrive.

- Si tu crois qu'on va dormir dans le même lit, tu rêves.

- Si tu crois que je vais dormir autre part qu'ici, avec toi, tu rêves.

- Va te faire foutre. Je te déteste.

- Ce n'est pas ce que tu disais dans la voiture.

Ce qu'il venait de dire me faisait bouillir intérieurement et ni une ni deux, je lui lançais ma brosse à cheveux en pleine figure.

- Wow, calmos, Princesa. Dit-il en évitant la brosse avant de me la ramener.

Je ne disais rien, ne voulant plus lui adressais la parole, j'allais l'ignorer comme il l'avait fait.
Il s'asseyait à côté de moi, essayait de m'embrasser, mais je reculais, comme il l'avait fait. Je me levais et sortais de ma chambre, pour aller sur le balcon, le laissant tout seul, comme il l'avait fait. Mais il me suivait.

- Je sais à quoi tu joues, mais ça ne marchera pas, parce que tu sais ce que c'est la différence entre toi et moi ? S'exprime-t-il passant ses bras autour de mes hanches, jusqu'à que je sente son souffle sur mon cou. C'est que moi, je serais prêt à tout pour toi, corps et âme, je ferais tout pour te retrouver. Je serai prêt à mourir, à tué, à déclenché une guerre s'il le faut, pour te voir vivre Princesa. Dit-il me retournant face à lui.

Face CachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant