Chapitre 25

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Rafael

Je voyais Nélia sur son lit, mon regard descendait automatiquement sur son ventre pour observer si elle respirait encore. Comme toujours, à chaque fois qu'elle s'endormait avec moi, je vérifiais cela, ayant peur que quelque chose ne lui arrive dans la nuit.

Elle portait une écharpe d'immobilisation sur son bras gauche, pour pouvoir maintenir son épaule blessée. Il y avait un moniteur qui surveillait ses signes vitaux, dont le son répétitif résonnait dans mon crâne.

Je m'approchais lentement et l'observais dormir. Elle était encore sous l'effet de l'anesthésie, elle avait l'air paisible. Même si je mourais d'envie de l'embrasser, je ne le faisais pas, ne voulant rien faire sans qu'elle soit consciente. Je ne la touchais même pas, par peur de lui faire mal.

Mon cœur s'arrêtait quand je la voyais ses yeux bouger, jusqu'à ce qu'elle se réveille complètement.

- Nélia... Oy Dios mio Princesa. Attends, ne bouge pas, je vais appeler le médecin.

Je me levai d'un bon et sortais de sa chambre en courant, tombant nez à nez avec Georges, alors je lui demandai d'appeler le médecin à ma place, cela m'évitera de laisser Nélia toute seule.

Quelques minutes plus tard, le médecin arrivait dans la chambre, faisant tous les contrôles. nécessaire.

- Vous pouvez éteindre ce truc ? Le bruit est assez chiant. Demande-t-elle, parlant du monitor.

- Bien-sûr. Vous n'en avez plus besoin. Dit-il en l'éteignant, et enlevait les patchs et capteurs qui y étaient reliés.

Il me demandait de sortir dehors pour qu'il puisse changer le pansement de Nélia, alors je n'attendais pas et laissai le médecin faire son travail. Une fois qu'il était sorti, je l'arrêtais directement pour avoir des informations sur l'état de santé de Nélia.

- Je lui ai donné des médicaments qui serviront à minimiser le plus possible la douleur. La balle n'a fait que frôler son épaule, sa blessure est superficielle. Son pronostic vital n'est pas en danger, ne vous inquiétez pas. Confirme-t-il avant de s'en aller, accompagné par Georges.

J'hésitai un instant avant d'entrer à nouveau dans la chambre, culpabilisant de l'état dans lequel se trouvait ma copine, mais j'entendais la voix de Nélia m'appeler derrière la porte, alors je ne finissais pas rentré.

Je la voyais les larmes aux yeux, alors je me précipitais pour être à ses côtés et m'asseyais à sa droite. Je ne la prenais pas dans mes bras, ayant peur de lui faire mal, mais je prenais son visage entre mes mains, essuyant les larmes qui coulaient sur ses joues. Mais elle finissait elle-même par me faire un câlin, passant son bras droit autour de mon dos et posant sa tête sur mon épaule.

- Prends-moi dans tes bras, Rafael, je t'en supplie, je m'en fous d'avoir mal, je veux que tu me prennes dans tes bras. Souffle-t-elle en pleurant.

Alors, je passais mes bras autour de sa taille, faisant très attention de ne pas toucher son bras blessé, et caressais ses cheveux, essayant de l'apaiser le plus possible.

Je ne pouvais imaginer à quel point elle avait eu peur, elle tremblait comme une feuille et ça me mettait encore plus dans le mal de la voir ainsi.

Elle restait dans mes bras jusqu'à ce qu'elle arrête complétement de pleurer, ce qui prenait plus d'une trentaine de minutes.

- Alisa ? Elle est où ? Demande-t-elle, commençant à paniquer.

- Elle va bien, ne t'inquiète pas, elle a eu très peur, mais elle n'est pas blessée. Elle est rester ici avec sa mère.

Face CachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant