Nélia
***
Ça faisait maintenant une heure qu'on était dans sa chambre, qu'il était toujours allongé sur mes cuisses. Même s'il avait arrêté de pleurer, mes mains continuaient à jouer avec ses cheveux.
C'est quand on entendait toquer à la porte qu'on se levait sans le vouloir. Il ouvrait la porte, pas totalement au premier abord pour éviter qu'on me voit, mais finissait par l'ouvrir entièrement quand il voyait que c'était en fait son assistant.
- Sa Majesté la Reine est sortie de son opération. Elle devrait se réveiller dans plus d'une heure. Et votre père vous appelle.
- Il va me cracher au visage cette fois ? Dit-il rigolant faussement. Je descends dans cinq minutes, merci George. Dit-il avant de lui claquer la porte au nez.
- S'il te hurle encore une fois dessus, je détruis le manoir sur son crâne.
- Tu t'en fais pour moi ? Demande-t-il, se rapprochant de moi.
- Non, du tout... j'aime juste avoir la paix chez moi.
- Oui, ça doit être ça, tesero... chuchote-t-il, contre mes lèvres, avec un sourire narquois. Je n'ai pas envie de descendre.
- Ne t'inquiète pas, s'il fait quoi que ce soit, je suis là pour le gronder. Dis-je contre ses lèvres avant de l'embrasser à mon tour.
Je voulais juste l'embrasser furtivement, mais dès que je détachais rapidement mes lèvres des siennes, il attrapait mon visage entre ses mains, rapprochant nos lèvres, sans pour autant m'embrasser, créant une tension palpable.
Il frottait ses lèvres contre les miennes, mais finissait par embrasser ma lèvre supérieure et ensuite celle d'en bas, je n'osais pas bouger, le laissant faire, parce que ce qu'il faisait me procurer une sensation inimaginable dans l'intégralité de mon corps.
Il faisait cela plusieurs fois d'affilée, jusqu'à ce que je pose moi-même complétement ma bouche sur la sienne, car même si j'adorais ce qu'il créait en moi, mon corps en voulait plus, à un tel point que je commençais à brûler intérieurement.
Nos lèvres se rencontraient lentement au début, mais petit à petit notre baiser devenait plus passionnant, plus intense, plus profond. Nos souffles se mélangeant, nos lèvres prenaient connaissance de la chaleur de l'autre, il pouvait sans aucun doute ressentir la chaleur qu'il me procurait et même s'il était collé à moi, je le rapprochais encore plus, passant mon bras autour de sa nuque en le tirant encore plus vers moi.
Dans un silence absolu, je pouvais entendre mes battements de cœur. Nos langues se croisaient enfin, dansant ensemble, me créant une explosion de désir, ajoutant encore plus de passion. J'aurais pu mourir de plaisir à cet instant, chaque centimètre de mon corps vibrant, je savourais chaque seconde de cette action entre lui et moi.
Il me poussait en arrière sans pour autant détacher nos lèvres, jusqu'à me plaquer contre le mur, tenant toujours mon visage entre ses mains, mais en enlevait une pour pouvoir venir me porter, me permettant d'enrouler mes jambes autour de sa taille.
Mais on finissait par se déconnecter de l'un et de l'autre, ayant tous les deux besoins d'air. Cependant j'avais toujours besoin de plus, alors dès qu'on reprenait notre souffle, je m'attaquais à nouveau à ses lèvres, ainsi qu'à sa chemise, je savais qu'on ne devait pas faire ça, mais sur le moment ça me fessait plus de bien que n'importe quoi d'autres.
Je déboutonnais sa chemise comme je le pouvais avec une seule main, il me reposait sur le sol pour pouvoir l'enlever complétement. Dès qu'il était torse nu, je passais ma main sur son torse, descendant lentement vers ses abdos du bout des doigts, mais mon acte le faisait reculer, lâchant un murmure entre ses dents et basculant sa tête en arrière. Alors, je retirai immédiatement ma main, ayant peur d'avoir fait quelque chose qui n'allait pas.
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Face Cachée
Storie d'amoreLa famille royale d'Espagne, victime d'un coup d'État. Pour leur sécurité, ils seront obligés de quitter leur pays et de se cacher. Ils font alors appel à Tom Brown, un célèbre architecte qui a travaillé pour cette famille et avec qui il a tissé de...