Une larme de tristesse

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Je monte dans la voiture de Ryan en étant choqué de la situation qui vient de se produire, Les larmes me brûlent les yeux alors que je fixe le paysage flou qui défile devant la fenêtre de la voiture. La route semble interminable, chaque virage et chaque secousse me rappelant la brutalité de la nuit précédente. Je me sens si seule, si vulnérable, comme si le monde entier s'était effondré autour de moi.

Chaque souffle est une lutte, chaque battement de mon cœur résonne dans mes tempes avec une intensité douloureuse. Je serre les poings pour essayer de garder un semblant de contrôle, mais la douleur est insupportable, écrasante. Je voudrais pouvoir échapper à ce cauchemar, mais il semble s'accrocher à moi comme une ombre sombre et oppressante.

Ryan jette des coups d'œil inquiets dans ma direction, mais je détourne le regard, incapable de supporter son regard compatissant. Je ne veux pas qu'il me voie comme ça, brisée, détruite. Mais les larmes continuent de couler, silencieuses mais implacables, témoignant de la tempête émotionnelle qui fait rage en moi.

Je voudrais pouvoir trouver les mots pour exprimer la douleur qui me consume de l'intérieur, mais ils restent coincés dans ma gorge, étouffés par le poids de mes propres tourments. Et dans le silence oppressant de la voiture, seul le bruit régulier des essuie-glaces qui balayent le pare-brise semble accompagner le battement irrégulier de mon cœur meurtri.

1h00 du matin :

Arrivé chez Ryan Je monte les escaliers, mes jambes tremblantes sous le poids du traumatisme que je viens de vivre. Chaque marche est un défi, un rappel cruel de la nuit cauchemardesque qui vient de bouleverser ma vie à jamais. J'atteins enfin le palier, mais au lieu de trouver refuge dans ma chambre, je me retrouve face à une porte que je n'avais jamais remarquée auparavant. Une porte qui semble être une barrière entre mon passé insouciant et mon présent empli de douleur.

Mon cœur est lourd de dégoût et de désespoir alors que je sors mon téléphone et compose le numéro de ma sœur. Chaque sonnerie semble être un cri silencieux à l'aide, un appel désespéré pour retrouver ne serait-ce qu'un soupçon de normalité dans ce monde de chaos. Enfin, une voix familière répond de l'autre côté de la ligne, mais même la chaleur réconfortante des mots de ma sœur ne peut apaiser la tempête qui fait rage en moi. Je me sens seule, brisée, et le simple acte de parler de mon calvaire est à la fois libérateur et accablant.

Je murmure à travers les larmes, luttant pour trouver les mots pour décrire l'horreur que je viens de vivre. Ma sœur écoute en silence, son souffle devenant le seul réconfort dans l'obscurité étouffante qui menace de m'engloutir. enfin, je réalise que même dans ma douleur, même dans mon désespoir le plus profond, il y a encore un fil ténu d'espoir qui me lie à ceux que j'aime. Un fil que je m'accrocherai désespérément alors que je navigue à travers les décombres de ma vie brisée.

APPELLE :

- allo ?

- allo dis-je en pleurant

- oh mais qu'est-ce qu'il y a ?

- Olivia

- qu'est-ce qu'il y a Hera ? Pourquoi tu pleure

- je ... me ...suis ...fait ... violer

- oh Hera ne t'inquiète pas, je suis là !

- je me sens si faible

- je sais ma puce où tu es, ? tu veux que je viens ?

- euh je suis chez mon nouveau mari ....

- oh je vois Papa, ....t'as encore embarqué dans ces trucs de dette ....

- oui, malheureusement

- c'est pas grave, je vais quand même venir te voir. Tu es où là ?

- je suis à Manhattan dans un lieu sécurisé ....

C'est toi que je veux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant