Chapitre 3

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Un samedi matin paisible avec aucune envie de sortir du lit et là ça bascule.

— Allô ?

— Ton adresse.

— Bonjour Dina, comment vas-tu ? Bien dormi, bien réveillée ? Moi, je l'étais jusqu'à ce que tu m'appelles.

— Ô, prince Yam ! Veuillez pardonner notre impertinent appel Sir, récite-t-elle sarcastiquement. 

— Tu as la chance d'être un bon coup.

— N'est-ce pas ? Ton...

— Adresse, je sais, je la coupe.

Je lui donne mon adresse et on se dit à toute à l'heure.
Je regarde mon écran, il est encore trop tôt. Je règle mon alarme sur 11 h 30 min et je retourne chercher les bras de Morphée.

...cristal, j'entends un son cristallin, je, je me réveille c'est bon, j'arrête l'alarme. Bref, je vous passe la routine.
Je m'installe devant la télé un moment et je retourne dans ma chambre.
Je m'endors devant Les fleurs du mal de Baudelaire, puis réveillé par la sonnerie de mon téléphone, je cours vers la porte manquant de me prendre le sol après avoir vu qui m'appelait.

— J'étais sur le point de rentrer, me lance Dina blasée.

— Je ne pose pas de lapin, je réponds.

— Le rapport ?

— Le rapport est sexuel.

Elle me pousse et entre.

— Je t'en prie, fais comme chez toi, commence par te balader nue dans ma chambre.

Elle m'envoie un doigt d'honneur.

— Tu me montres le doigt que t'as choisi de mettre dans ta bouche histoire de ne pas crier ?

— Quelle bonne humeur dis-moi ! Ironique en me lançant un coussin au faciès, coussin que je n'ai pas esquivé à temps.

— Incroyable, je sais. Bon, mettons nous au travail.

Ellipse du temps de travail...

À peu près 2 heures plus tard, on a fini. Il ne reste plus qu'à saisir et imprimer, ce que fera Dina parce qu'elle a perdu à pierre-feuille-ciseaux.

— Devine ce qu'il y a dans mon sac.

— Des boîtes de protection, un vibro, des cordes pour que je te ligote, des boules et...et... Bref, il y a quoi dans ton sac ? Je lui demande alors qu'elle me regarde de travers.

— Tu sais, si toi tu transportes tout ça, tout le monde ne fait pas comme toi, dit-elle en posant une main sur mon épaule.

Attendez, l'expression de son visage...

— Dina, va te faire mettre, je lui dis.

— On y va bébé, je te mettrai les boules où tu sais, elle rétorque m'envoyant un clin d'œil.

Je me lève, elle fait pareil pour m'échapper. Je la rattrape dans la cuisine.

La cuisine... 

— Avoue, la cuisine c'est ton fantasme fou.

— J'ai soif, répond-elle.

— Tu portes un string ? Je demande.

— Sois sérieux 2 minutes, tu veux ?

— Tout le temps chérie, je souris.

Elle se sert un verre d'eau et retourne dans ma chambre.
Je prends un petit plateau, j'y mets des raisins et deux pommes.
Je la retrouve dos à la porte, je dépose le plateau et l'attire vers moi par les hanches.

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