Hardcore

Chapitre 14

PDV Yam

Je suis rentré des cours après avoir échangé de jolis mots avec Dina. Je me fais à manger, puis je joue un peu à un jeu vidéo. 
Une demie heure, plus tard, me voici sous la douche, j'ai fini il y a bientôt - je ne sais plus - combien de minutes. Vous savez, ce moment où vous réfléchissez tellement que vous ne savez plus à quoi vous pensez ? Je suis à ce stade, mais il faudrait que je recouvre le monde des humains. Les examens, Dina et autres, ça fait plus que beaucoup.
Je sors et cherche de quoi me vêtir, ensuite, j'ai besoin d'une bonne salade de fruits.
Du coup, bien propre, bien décontracté, bref, je coupe les fruits - après les avoir bien lavés. Je reçois une notif' de message que je vérifie à la seconde, Madame est là.

Je lui ouvre et me décale pour qu'elle puisse passer. Son parfum embaume mes narines, littéralement, elle sent putain de bon, j'ai envie de lui sauter dessus là.

— T'as mangé ?

— Oui, et toi ?

— Oui, je me préparais une salade de fruits, tu en veux ?

Pourquoi pas une salade de fruits saveur Dina ?

Tais-toi.

— Oui, un verre d'eau aussi, s'il te plaît.

Ça me fait penser à des choses ça.

— La première fois chez toi, j'avais demandé un verre d'eau et...

— Ce n'est pas la même histoire, me coupe-t-elle en s'asseyant sur un guéridon.

— Tu m'attends dans la chambre ?

Elle acquiesce en hochant la tête et se lève pour s'y rendre. Je la regarde marcher et tout un tas de films défile.
J'arrange les trucs vite fait et la rejoins. Je la retrouve dans mon tee-shirt, une impression de déjà vu.

— Quoi ?

— Tu ne te sentirais pas un peu trop à l'aise dans mes habits ?

— Peut-être que si, peut-être que non, qui sait ? Sourit-elle.

Je réduis un peu la distance entre nous pour pouvoir attraper son menton et relever sa tête, bien sûr, après avoir déposé ce que j'avais en mains. Vous ai-je déjà dit que cette fille était un régal pour les yeux ? Son teint foncé brille même dans une pièce peu éclairée, mais c'est plus fort que moi, je lui fais une petite blague qu'elle n'a pas appréciée. Résultat, ma cuisse prend une gifle.

— Tu me brutalises maintenant ?

— Légitime défense, plaide-t-elle.

— De quoi, parce que j'ai attrapé ton nez petite princesse ? Je pouffe.

— T'es pas un peu trop affectueux aujourd'hui ?

Moi ?

— Non, je suis d'humeur taquine, c'est tout.

Elle ne me croit pas.

Qui te croirait ?

— Okay.

— « Baisons ».

— « C'est le titre de ce son ».

Elle la connait ? Une chanson de Kiff No Beat qui je dirais, date un peu, mais bon on ne se connaissait pas avant de toutes les façons.

— « Baisons tous ».

— « Baisons tous ».

— C'est pas à toi de faire les gémissements ?

— N'est-ce pas ?

— Tu connais aussi cette chanson ?

— Et toi donc ?

— Tu aimes vraiment les histoires comme ça.

— Tu me prends pour parler de toi ?

— Tchuuur ! On mange ?

— Toujours.

Bref, on mange, ensuite, je débarrasse. Je la vois en train de chercher les bras de Morphée, tout gentiment je remets les points sur les i avant de sortir de la chambre.
Je reviens la contempler à nouveau, je vais finir par m'éprendre de cette jeune femme si ce n'est pas déjà le cas. Elle a raison de me trouver bizarre en tout cas.
Je lui intime de s'asseoir sur moi, je laisse mes empruntes un peu partout sur son visage, LOL. Je tiens sa nuque et me penche pour l'embrasser, mais elle semble dans ses pensées.

— Il y a un problème ?

Elle me fait comprendre qu'elle a eu à échanger à contre-cœur avec Rhéane, cette fille qui voulait tellement vérifier les rumeurs qu'elle avait fini par en vouloir plus. Bref, je règle ça vite fait.

— Et c'est quoi ton genre ? Curieuse.

— Peut-être un genre comme Dina ?

Ça a son effet, elle sourit et m'embrasse. Nos langues s'entremêlent et nos lèvres s'acharnent. J'attrape ses joues que je caresse de mes pouces. Elles passent ses mains sur moi après les avoir dénouées de derrière ma nuque. Essoufflés comme deux coureurs sur la ligne d'arrivée, on a bien besoin d'air. Je me lève et la porte pour la déposer sur la table. Ma main prend un malin plaisir à s'occuper de son sein, puis passe entre ses jambes.
Je m'attendais à de la dentelle vu que je l'avais prévenue, mais bien sûr, elle n'en a fait qu'à sa tête, feignant même l'ignorance.
Mes lèvres parcourent son corps, ma main continue dans sa culotte où mes doigts jouent avec son intimité.
Je l'embrasse ardemment et ils se faufilent en elle la prenant brutalement que ses mains au bord de la table reviennent s'agripper à mes épaules. Je quitte ses lèvres pour laisser assez d'espace afin d'attraper son cou.
J'exerce une légère pression sur son cou, la tête basculée en arrière, elle a les yeux fermés. Je me mets dans une position qui me permet de manier agilement son plaisir puisqu'elle s'est abandonnée à moi. Je ralentis un peu et accélère un peu en augmentant la pression, des petits gémissements retenus ont réussi à se frayer un chemin pour sortir de sa bouche et résonner dans la pièce, je me retiens un peu en venant cueillir ces sons en l'embrassant, puis me redresse.

— Fais-moi jouir, suppliante.

— Je pourrais presque te prendre tout de suite, tellement que le tableau est plaisant, je pourrais même oublier la protection, je pouffe.

— Et devenir père ensuite ?

— Sans problème.

— Va chercher la protection petit con.

— Ça ne me dérangerait pas et je pense que mes parents seraient ravis d'être grands-parents.

— Si c'est toi qui vas le porter pendant les 9 mois, okay.

— Je vais chercher la protection.

— Sage décision.