Chapitre 15

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Protection enroulée, je reviens l'embrasser en me plaçant correctement. Elle noue ses jambes autour de mes hanches, je pousse et me sens chez moi.

— Ah ! Fait-elle cambrant son dos.

— C'est toujours électrifiant d'entrer en toi, ça faisait longtemps, dis-je en attrapant ses hanches pour commencer à la pilonner ardemment.

Je ne pense plus à rien d'autre que nos deux corps emplis de plaisir, elle s'agrippe à moi, se tord dans mes bras, je me sens venir et elle aussi. Je trouve toujours dingue de venir simultanément soit alternativement comme dans un arrêt simultané ou alternatif au basket-ball.
Je découvre son visage face au mien, pantelante, elle murmure « encore ».
Pas besoin de vous faire un schéma, je l'ai prise 3 fois ce jour-là.

***

Je ne sais plus quel jour, mois, on s'est rencontrés mais ce n'était pas à la rentrée. Elle m'intrigue de plus en plus, je voudrais bien savoir pourquoi. Que faire ? Je devrais peut-être y mettre un terme, ça prend un tournant qui ne me plaît pas. Je contredis peut-être mes anciennes réflexions, mais je ne veux pas m'aventurer dans quelque chose que je ne maîtrise pas.

Pourquoi pas oser ?

Je reçois une tape sur l'épaule qui me retire de mes pensées.

— Je dois poser de sérieuses questions à Dina, dit Peter.

— C'est déjà la pause ? Je demande.

Déboussolé

— Il est désorienté en plus, siffle Craig.

— C'est la fin de la journée Einstein, dit Candice.

— Tu sors d'où toi ? Tu surgis toujours de nulle part, je remarque.

— Ça fait partie de mon charme.

M.d.r

— C'est une réunion ?

— Je suis venue pour voir Dina, mais je crois qu'elle est déjà rentrée.

— J'ai l'impression qu'elle m'évite depuis la dernière fois qu'on s'est vus chez moi, ça tombe peut-être bien.

— Pourquoi ? Demande Craig.

— Non, juste comme ça.

Ils se regardent avec Peter.
Candice dit qu'elle a un truc à faire alors elle nous salue et sors de la salle. Les gens sont sortis, il ne reste que nous. Ça fait combien de temps que je suis comme ça ?

— Bouge, dit Peter.

— Et crache le morceau, ajoute Craig.

— Je n'ai rien dans la bouche, même pas de salive.

— Petit con, lance Peter.

Je ris.

— Je dois créer une embuscade, je marmonne.

— Une embuscade ? Laquelle ? Demande Craig.

— Je ne peux pas, je ne dois pas m'aventurer sur un champ de mines sans garantie, sifflé-je.

— Tu perds la boule ?

— Je dois mettre un terme.

— À quoi ? Peter, cette fois-ci.

— Je ne dois plus côtoyer Dina pendant un moment.

— Elle va te manquer, tu vas sans cesse penser à elle, elle a dû déjà laisser plusieurs marques sur toi, ses empruntes partout, dit Craig.

— C'est pas indélébile, je rétorque.

— Mais vouloir oublier c'est y penser souvent.

J'irai de l'avant.

— Je suis Yam Lewis.

— C'est pourquoi on s'inquiète fuckboy.


***


PDV Dina

Vous vous souvenez de la scène du baiser devant chez moi et la suite ? De la dernière fois qu'on a baisé ? De ce qui s'est passé pendant ce moment ? Bon, peut-être pas vraiment puisque pour la suite, j'étais un poco absente, hé, hé !
On aurait dit que je voulais le finir, la première fois était bonne, la deuxième aussi, la troisième ? J'ai chaud rien que d'y penser, c'était " oh, là, là ! ". J'en fonds encore tellement c'était. Bref, je ne suis pas là pour parler de ça.

Il me revient encore ce baiser, plus il me revient, plus l'air est léger et le temps est agréable, j'en hume même un délicieux parfum (le mien sûrement, ha, ha !). C'EST GRAVE ! ! ! Je ne peux plus continuer, pas si les choses commencent à se passer ainsi. Être en couple avec quelqu'un, moi ? Entendez-moi rire à des kilomètres et ce n'est pas son péché mignon aussi. ( Personne n'a parlé d'être en couple, Queen drama ). Autant prendre les devants et arrêter avant que ça ne dérape. Je ne vous ai pas dit ? Ça fait depuis la dernière fois que je suis en mode sous-marin, il va certainement vous dire que je l'évite mais la vérité c'est que je dois maintenir le cap. Bref, on doit se voir.
Je suis en train de manger, si vous étiez en face de moi, vous me demanderiez si ça va 'cause ce qui se trame dans ma tête est matérialisé par mon corps et j'en passe.

Le lendemain matin à l'école...

Si je ne vous parle pas assez de comment sont les autres élèves, comment est l'environnement, excusez-moi mais je suis quelqu'un qui vit trop dans sa tête pour prêter beaucoup d'attention à tout ça - je me perds tout le temps dans mes pensées -  mais si vous êtes intéressés, un de ces quatre peut-être. Surtout, ne flippez pas pendant le passage du miroir, enfin, le coup du reflet, bref, je ne vais pas vous spoiler aussi.
Pour les travaux qu'on devait remettre, je n'en avais pas parlé, c'était fissa fissa, avec tout ça, j'espère que vous savez quelque part que ce qui compte dans ces lignes, ce n'est pas beaucoup de choses mais quand-même assez de trucs. J'espère que je ne vous perds pas. Les examens, nous savons que c'est pour bientôt et là, j'ai décollé parce que le prof de maths n'arrête pas de taper un long - je dirais - sermon.
Sauvés par le gong comme le dit si bien le nom de la série, je ne sais pas si vous l'avez déjà suivie, elle date un peu, comme mon crush de la série d'ailleurs.
La cloche sonna et les enfants s'empressèrent de ranger leurs affaires afin de quitter précipitamment cette salle.
Je me lève et m'avance vers la table de Yam qui est surpris de me voir venir vers lui, il a parfaitement raison.

— Je n'ai plus l'air monstrueux, sarcastique.

— Non, t'as l'air d'un chaton là.

— Tss ! Tu tombes bien, je dois te parler - finissons-nous la phrase ensemble.

— Bon, vas-y, simultanément.

Je lui fais comprendre par des gestes qu'en décomptant à partir de 3, je vais parler, il lève le pouce en l'air pour acquiescer. Je viens prendre place en face de lui.

— Yam, c'était bien de te défoncer de temps à autre mais on doit arrêter, peut-être pour un moment. Les choses s'embrouillent un peu dans ma tête et on n'a pas signé pour se prendre la tête.

— Merci, tu me sauves beaucoup la vie en faisant le premier pas comme ça, tu l'as toujours fait en plus. Mais on se parle toujours hein ? Sinon, je te fais la peau.

— Bien sûr, souris-je.

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