Chapitre 13

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Après avoir fait le nécessaire tout en surveillant ma sauce, elle est prête. Je vais donc me doucher, ensuite je m'habille décontractée et je mange un bout avant de sortir. Ah, il faut aussi penser à prévenir les parents par message que je vais sortir pour moins de 2 h avant de rentrer... Je mens hein, je ne sais pas combien de temps je vais mettre, mais je vais prévenir quand-même.

Peu de temps après...

Dents brossées, haleine fraîche, bien sapée, joli bébé parfumé, je peux y aller maintenant. ( Non, je ne suis pas narcissique ). Je vous épargne le trajet.
Je suis arrivée devant chez Yam, je lui envoie un message. Il m'ouvre et me fait entrer.

— T'as mangé ?

— Oui, et toi ?

— Oui, je me préparais une salade de fruits, tu en veux ?

— Oui, un verre d'eau aussi, s'il te plaît.

Il fait un sourire en coin.

— La première fois chez toi, j'avais demandé un verre d'eau et...

— Ce n'est pas la même histoire, je le coupe en m'asseyant sur un guéridon.

— Tu m'attends dans la chambre ?

Je hoche la tête et y vais. C'est sobre, pas trop de décorations, c'est juste simple sans façon. Des murs en blanc légèrement teinté de je ne dirais quoi. Un cadre photo de lui posé sur son bureau, il avait une mignonne petite bouille. Bref, je me change. 
Je suis assise, légèrement penchée sur mon téléphone entre mes mains, le haut de mon corps soutenu par mes coudes posés sur mes cuisses, les jambes un peu écartées, je suis sur une chaise dans sa chambre (comme convenu). Il fait un peu sombre vu que les rideaux atténuent un peu la lumière qui aurait éclairé la pièce sans. Bien tranquille dans son tee-shirt.
Il vient d'entrer avec avec mon verre d'eau, une brique de jus et une salade de fruits dans un petit saladier, le tout dans un plateau qu'il dépose sur la table à côté de moi. Il me questionne du regard.

— Quoi ? 

— Tu ne te sentirais pas un peu trop à l'aise dans mes habits ?

— Peut-être que si, peut-être que non, qui sait ? Souris-je.

Il se rapproche et attrape mon menton relevant ma tête vers son visage. Il attrape tout d'un coup mon nez entre ses doigts le relâchant aussitôt suivi par un coup de main de ma part frappant sa cuisse, par pur réflexe.

— Tu me brutalises maintenant ? 

— Légitime défense, je boude.

— De quoi, parce que j'ai attrapé ton nez petite princesse ? Pouffe-t-il.

— T'es pas un peu trop affectueux aujourd'hui ?

— Non, je suis d'humeur taquine c'est tout.

Bien sûr.

— Okay, dis-je.

— « Baisons ».

— « C'est le titre de ce son ».

— « Baisons tous ».

— « Baisons tous ».

— C'est pas à toi de faire les gémissements ?

— N'est-ce pas ? 

— Tu connais aussi cette chanson ?

— Et toi, donc ?

— Tu aimes vraiment les histoires comme ça.

— Tu me prends pour parler de toi ?

— Tchuuur ! On mange ?

— Toujours.

Ainsi, on mange la salade de fruits et finit tout ce qui va avec. Je suis un peu pleine, j'ai envie de faire une sieste d'un coup - dis-je - en m'allongeant sur le lit.

— N'y pense même pas, je débarrasse et je t'arrive.

Oups ! Ha, ha, ha...

Il revient quelques minutes après se poser devant le lit pour me regarder.

— Qu'est-ce que tu fais ?

— Je te contemple c'est tout.

— T'es bizarre.

— Nous le sommes.

— Ce n'est pas l'histoire.

— Peu importe. Viens là, dit-il en prenant place sur le lit.

Je me redresse et viens m'asseoir sur ses cuisses. Il caresse chaque parcelle de mon visage, passe sa main derrière ma nuque et se penche pour m'embrasser. Je ne suis plus là.

— Il y a un problème ?

— Je ne sais pas si c'en est un, mais ça veut me déranger alors que ça ne devrait pas.

— Parle.

— C'est qui Rhéane ? Elle m'avait accostée alors que je sortais de la salle pour me demander si on sortait ensemble, un truc du genre. Bref, qu'elle voulait savoir parce qu'il y a eu un truc entre vous.

— T'avais répondu quoi ?

— Que je ne voyais pas le rapport avec moi et j'étais partie. 

— Ça te ressemble tellement.

— Tu sais rien.

— Pourquoi ?

— Parce que ça s'est fait comme ça.

— C'était juste un coup d'un soir sans suite, elle voulait un petit quelque chose en plus mais ce n'était pas mon genre.

— Et c'est quoi ton genre ?

— Peut-être un genre comme Dina ?

Pourquoi parlons-nous de ça ?

Je souris et l'embrasse, une danse endiablée de nos langues et une bataille entre nos lèvres suivent. Ses mains sont sur mes joues tandis que les miennes sont nouées derrière sa nuque. Elles descendent sur ses épaules, puis tout le long de ses bras pour finir par attraper ses mains. Nous nous séparons à court d'air.
Il me retire le tee-shirt et m'embrasse de nouveau en se levant, m'entraînant avec lui, il me prend et porte jusqu'au bureau où il me dépose sur la table. Je n'avais pas remarqué qu'il avait fait de la place.
Il glisse une main entre nous pour malaxer mon sein, qui descend ensuite entre mes jambes.

— Je t'avais dit que je voulais de la dentelle.

— À quel moment ?

— Je pensais que tu l'aurais deviné.

— Mdr...

Il parsème mon cou et mes clavicules de baisers. Sa main chemine dans ma culotte où ses doigts frottent mon intimité. Mes mains jusque là sur ses hanches les quittent pour me maintenir, tenant fermement le bord de la table.

HardcoreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant