𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕

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Amaryllis

Amaryllis

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          ...𝐕𝐎𝐈𝐂𝐈 𝐋𝐀 𝐋𝐈𝐒𝐓𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐀𝐓𝐄́𝐑𝐈𝐄𝐋 dont on va avoir besoin demain, j'annonce en accrochant une feuille au tableau de liège.

          Tous les « infirmiers » qui ont été réquisitionnés pour m'assister par Hanji pourraient faire tomber leurs yeux tant leurs paupières sont grandes ouvertes. Un soupir que je tente de garder discret m'échappe. Ils n'ont jamais mis les pieds dans un hôpital ? Je demande juste une soixantaine de seringues et des réserves de bandages et de compresses. Ce n'est pas la mer à boire.

Ce n'est pas beaucoup, me questionne l'une d'elle.

Sur les dernières années, je commence en reprenant mon rapport, vingt soldats en moyennes intègrent le Bataillon chaque année, avec pour moyenne haute quarante et pour moyenne basse, trois. On ne peut pas se permettre de laisser les ravitaillements passer sans prendre large. Il y a toujours la possibilité qu'en trois semaines, les soldats se blessent.

On pourrait recommander, suggère fièrement un autre.

Nous ne sommes pas au milieu des murs. On est à l'extérieur. L'envoi calèches de marchandises est méticuleusement régulé.

          La discussion s'attarde en longueur. Ces infirmiers et infirmières sont serviables, mais ils ont un immense défaut : ils sont terrifiés à l'idée de devoir s'adresse au Caporal-chef Livai. Plus encore, ils sont terrifiés. D'autant plus qu'ils doivent faire une demande et argumenter avec l'homme le plus fort de l'humanité.

          Un soupir atterré bruyant m'échappe alors que je claque la plaquette contre une des tables d'auscultation.

Très bien, je soupire. Je vais m'en charger. En attendant, préparez le matériel qu'on a.

          Ils se remettent au boulot après avoir hurlé « oui m'dame » en chœur. Mais ça ne me soulage pas pour autant. Bien au contraire, je suis agacée. J'avais prévu de passer ma mâtinée à préparer des onguents en prévention des soins post-expédition, mais je me retrouve à devoir retirer ma blouse, enfiler un gilet en laine par dessus mon débardeur et vais me confronter à la fraîcheur de l'air extérieur.

 𝐋𝐄 𝐓𝐄𝐌𝐏𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐈𝐒𝐒𝐎𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant