𝐃𝐈𝐒𝐒𝐎𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄 (𝐧.𝐟) : manque d'harmonie, discordance.
An 850.
Le district de Trost est en ruine, déchiré par les pleurs et la souffrance, lorsque la route de l'infirmière de guerre Amaryllis Hozen croise celle de l'homme le plus fort de l...
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𝐉𝐄 𝐏𝐄́𝐍𝐄̀𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋'𝐈𝐍𝐅𝐈𝐑𝐌𝐄𝐑𝐈𝐄 dans laquelle seule Marie est présente. Lorsque ses grands yeux bleus se posent sur moi, je souris. Son visage est angélique. Elle me fait penser à l'une des nouvelles recrues. Crista Lens. Une adorable soldate serviable et prévenante au possible.
— Vous avez bien dormi mademoiselle Hozen, me demande-t-elle.
J'opine du chef en lui adressant mon plus beau sourire, avant de jeter un œil à la liste de toutes les personnes qu'on doit examiner. Des blessures provoquées par la cinquante-septième expédition extra-muros.
— Aujourd'hui nous devrons nous occuper de Jean Kirstein, Armin Arlelt et Reiner Braun, j'énonce à Marie.
— Bien !
— Ne sois pas si formelle, je ne suis pas ta supérieure, je ris.
Les joues de la pauvre châtaine s'empourprent alors qu'elle cache son visage derrière son matériel, m'arrachant un rire. Je dois avouer que leur présence, à elle, aux recrues, à Hanji et à Livaï apaise mes émotions. Je suis toujours triste. Mais je me plais dans mon travail autant qu'Erd se plaisait dans le sien, alors ce n'est peut-être qu'une maigre consolation, mais je m'en contenterais.
— On commence par qui, me demande-t-elle.
— Reiner. Il sera rapide à examiner, il n'a que quelques égratignures et un petit mal de nuque d'après le dossier. Et puis, c'est la première fois que je l'examine ça va être sympa.
— D'accord, me rétorque-t-elle.
Je sors des tiroirs le matériel en dégustant ma tasse de thé de la matinée avec le sourire aux lèvres. Je suis particulièrement joyeuse ce matin, pour une raison qui m'est totalement inconnue. Mais c'est agréable. Le soleil filtre à travers les rideaux pour mon plus grand plaisir, la température ce matin est assez haute pour que je n'ai pas à mettre de vestes et j'en suis ravie.