𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟏

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Amaryllis

Amaryllis

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          𝐉'𝐎𝐔𝐕𝐑𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐎𝐑𝐓𝐄 𝐒𝐀𝐍𝐒 toquer, trop perdue dans mes pensées

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          𝐉'𝐎𝐔𝐕𝐑𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐎𝐑𝐓𝐄 𝐒𝐀𝐍𝐒 toquer, trop perdue dans mes pensées. Je sens l'air qui caresse chacune des cellules de ma peau. Les cheveux blonds qui m'effleurent la nuque. La fraîcheur de l'air qui s'engouffre sous ma jupe. La sueur qui me glisse le long du dos. Je pousse la porte de l'épaule en pressant contre ma poitrine mon panier de matériel, pénétrant dans le bureau propre à l'extrême du Caporal-chef. Je me fige en me retrouvant en proie au regard glacial de Livaï qui me sonde d'un œil rempli de quelque chose. Différent de l'indifférence, différent de la neutralité.

Dans un silence de plomb, je ferme la porte. Le parquet craque sous mes pieds alors que je m'approche du bureau, et y dépose mon panier en osier. J'en sors un pot de crème, un bandage, des réglettes en métal sans adresser un regard à mon dernier patient de la soirée. Cachée derrière mes cheveux détachés, c'est plus facile de me laisser aller à mes pensées. Je l'observe derrière quelques unes de mes mèches blondes. Il a retiré sa veste, et déboutonné les premiers boutons de sa chemise soulignant ses muscles parfaitement dessinés.

Je m'abaisse et me m'assois sur le sol, prête à examiner sa cheville en amenant le panier près de moi.

Retire ta chaussure.

Je plaque ma main contre mes lèvres lorsque le tutoiement m'échappe. Malgré sa mine douloureuse, un petit sourire perce sur son visage avant qu'il ne s'éteigne. Il défait donc sa botte, sa chaussette et retrousse son pantalon avant de se laisser aller contre le dossier de sa chaise. L'odeur de jasmin qui se dégage de lui me pique les yeux.

C'est le parfum. Rien que le parfum.

Je grimace en voyant sa cheville gonflée et devenue bleue. Sa pauvre jambe était comprimée dans cette botte, ce qui l'a à la fois sauvée et aggravée. Ça devait vraiment faire mal. À peine j'effleure sa cheville que je l'entends retenir un grognement de douleur.

Ça vous apprendra à forcer sur une entorse.

C'est ce que j'aurais voulu lui dire. Mais un « désolée » est la seule chose qui passe la barrière de mes lèvres alors que j'éloigne mes mains de la zone douloureuse pour farfouiller dans le panier.

 𝐋𝐄 𝐓𝐄𝐌𝐏𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐈𝐒𝐒𝐎𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant