𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟐

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Livaï

Livaï

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...𝐔𝐓𝐈𝐋𝐈𝐒𝐄 𝐓𝐄𝐒 𝐁𝐄́𝐐𝐔𝐈𝐋𝐋𝐄𝐒 nom de dieu !

Si cette fille n'était pas aussi fragile qu'un verre de cristal, je lui aurais collé mon pied dans la figure il y a de ça belle lurette. Et elle aurait quand même trouver le moyen de s'inquiéter pour mon pied à ma place. Un soldat cloué au repos à cause d'une putain d'entorse, quelle vaste blague. Sa voix me hurle dans les oreilles même quand je suis seul dans mon bureau, j'vais devenir dingue.

Et en même temps, sa force de caractère ne cesse de m'impressionner. Elle guide l'infirmerie d'une main de fer. Les protocoles et les mesures d'hygiène ont changé du tout au tout. C'est enfin propre. Et tout ça malgré la perte de son meilleur ami, et de ses nouveaux collègues. Malgré les mensonges et les cachoteries. Malgré son énervement peu dissimulé envers Erwin — qui a l'air de s'estomper doucement.

Elle reste d'un professionnalisme irréprochable envers et contre tous.

Elle ne manque jamais — à mon plus grand malheur, mes « soins du soirs » comme elle les appelle. Tous les soirs elle entre dans ce bureau et vérifie l'avancée de mon entorse. Peu importe l'heure à laquelle elle finit. Et ça m'agace. Parce qu'elle, elle ne rechigne jamais au travail. Que ce soit pour faire les rapports, pour soigner des casses burnes de première, ou pour soulager les inquiétudes d'autres.

Mais sa prévenance est agréable et sa délicatesse aussi. Qui tranche étonnement avec son franc-parler.

Un soupir m'échappe lorsque des coups résonnent contre la porte, et je ne prends pas la peine de répondre. Elle s'ouvre sans que j'en ai besoin.

Bonsoir Livaï, me salue-t-elle.

Comme tous les soirs. Je retire ma chaussure avant qu'elle ne me le demande et me laisse aller contre le dossier de ma chaise alors qu'elle dépose une théière sur mon bureau ainsi que deux tasses.

 𝐋𝐄 𝐓𝐄𝐌𝐏𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐈𝐒𝐒𝐎𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant