Livaï
...𝐋𝐄𝐒 𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐂𝐑𝐔𝐄𝐒 sont arrivées Caporal !Je lève les yeux de mon rapport en gardant le silence, lâchant la plume que je tiens dans son encrier. Le soldat face à moi peine à soutenir mon regard, m'arrachant un soupir d'ennui. Un autre soldat qui se chie dessus au moindre petit regard. J'ai pas ouvert la bouche qu'il tremblerait déjà presque.
— Toquer c'est pour les chiens ?
Il blêmit, devenant soudainement anormalement blanc. Je devrais peut-être l'envoyer chez Hozen, il a besoin de soin je crois. Il bégaie des espèces d'excuses à peine audibles, m'agaçant d'autant plus.
— Un problème ?
Ses lèvres s'entrouvrent, mais il ne dit rien. Comme incapable de parler. Je commence sérieusement à croire qu'il est devenu muet entre le moment où il a déboulé comme s'il rentrait chez sa mère et maintenant, lorsque des bruits de pas dans la cage d'escaliers m'alertent. À cette heure de la journée, il n'y a qu'à mon bureau que les soldats peuvent se rendre au deuxième étage.
Je quitte ma chaise, pouvant enfin faire autre chose que ces foutus rapports. Et en même temps, ils sont moins chiants à faire qu'habituellement. Ce sont pourtant les mêmes merdes, mais ils m'ont l'air moins contraignants à faire. Lorsque je passe à coté de cette chiffe-molle, il retient son souffle l'espace de quelques instants, puis expire bruyamment lorsque je sors de la pièce.
Pathétique.
Je me retrouve nez à nez avec un soldat qui recule d'un grand pas lorsqu'il atterrit face à moi. Il halète comme un bœuf et ruisselle de sueur. Dégueulasse. Il se redresse pour m'adresser un salut militaire. Un énième salut militaire.
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𝐋𝐄 𝐓𝐄𝐌𝐏𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐈𝐒𝐒𝐎𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
Fanfiction𝐃𝐈𝐒𝐒𝐎𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄 (𝐧.𝐟) : manque d'harmonie, discordance. An 850. Le district de Trost est en ruine, déchiré par les pleurs et la souffrance, lorsque la route de l'infirmière de guerre Amaryllis Hozen croise celle de l'homme le plus fort de l...