déviation

Chapitre 16: Courageuse

Je me retrouve seule, encore une fois. Je n'ai jamais aimée rester seule dans mon coin, c'est pour cela que j'ai au début, refuser le fait de déménager a plus de 5000KM des deux seules personnes qui me comprenait. J'ai détesté mes parents, je les ai même haïs au point de ne plus leur parler.

Mais ça n'a malheureusement pas marcher, comment refuser d'adresser la parole aux personnes qui m'ont donné la vie ?

-Ella, tu es la ?

Oui, je suis là, dans les toilettes a pleurer comme une Madelaine. Aussi prévisible que la défaite de mon père à la tombola du pays, c'est vrai quoi ; pourquoi faire genre que c'est probable. Reprend tes esprits Cassie !

-Aller répond ! S'exclama Hailley

-Non. Laisse moi tranquille, je vous déteste ! Je n'ai jamais compté pour vous, tout ce qui vous allez c'était de faire ami ami avec la nouvelle et que je me confie à vous pour que vous pouvez tout exposer au lycée !

-Ne dis pas de sottises, allez viens on va parler, vraiment tu comptes pour moi, s'il te plait viens.

Je décidai de lui faire confiance, après tout elle m'a tout de suite avoué la trahison de Mathéo. Je sortis donc de la cabine et tomba face a face au miroir, mon mascara avez bien couler, j'étais aussi rouge qu'une tomate et mes cheveux était emmêler, fichu contact électrique !

-Aller viens on va s'assoir sur un banc, on dira au prof que tu ne te sentais pas bien.

On s'exécuta, le contact de ma peau sur le banc me fit frissonner. Qui a inventé les bancs en métal ! C'est aussi brulant qu'une plaque électrique. La cour était vide.

-Dis-moi tout ma belle. Me dis t'elle en passant son bras de l'autre côté de mon épaule. J'appuya ma tête contre son épaule.

-Ton frère a tout avouer à Sam et il compte m'abandonné pour elle ! S'il lui raconte tout, elle n'hésitera pas deux secondes pour tout raconter à la terre entière et si ça se produit je n'aurais pas le temps de dire moi-même a Lucas que je l'aime encore.

-Va lui dire maintenant, fonce, qui sait si sa ce trouve il ne t'a vraiment pas trompé !

-D'accord, merci. Dis-je en me levant.

Je n'ai jamais été courageuse, quand j'étais petite mes camarades de classe m'appeler la « trouillarde ». Juste parce que j'avais pleuré après m'être planter à mon contrôle de math.

« Aller respire chérie

Soit courageuse mon cœur

Tu peux tout affronter mon amour

Tu es ma trouillarde

Je t'aime »

Paroles prononcées par Lucas le jour de l'enterrement d'Angie, mon adorable grande sœur.

Je la plantai la, et me dirigea vers la salle de cours, je fis un arrêt aux toilettes, je me repassai un coup de brosse et me démaquilla, dieu merci ma mère m'avait glissé un échantillon de démaquillant dans mon sac.

En arrivant devant la porte de ma prof de Littérature, je respirai lentement puis toqua. Ses secondes passées à attendre que la prof ouvre la porte me parurent interminable ; Quand elle le fut enfin, je jouai mon meilleur acting ;

-Madame, je viens chercher Lucas sa mère est là, et nous sommes convoqués chez le CPE.

Vous vous doutez surement que c'était de la pure improvisation, je vis un éclair de peur traverser le regard de Lucas il devait surement se demander pourquoi nous étions demandés. Il se leva sans l'accord de la prof et sortis en silence en claquant la porte. Il avait très clairement vu clair dans mon jeu. Il m'avait toujours comprise, en CE1 mes parents avaient failli divorcés, il m'avait réconforté et aidé, en CM2 toutes les filles de ma classe me rabaisser, il m'a défendu. En sixième quand j'ai renversé mon plateau devant toute la cantine il est venu m'aider à ramasser mon assiette. Et en 3ème quand je me suis inscrite au club d'athlétisme il m'a soutenue, et est venu me voir à plusieurs courses.

Ses copains le charrié « avoue tu la kiff » il nié toujours et déclarer que j'étais juste une bonne amie.

***

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Kiss