Chapitre 35

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Dalia

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Il est plus de 21h quand nous arrivons devant le studio de danse. Il se trouve dans une paisible ruelle pavée de la banlieue chic de Paris, là où l'agitation de la ville semble une rumeur atténuée par la distance et les murs épais des immeubles anciens. De l'extérieur, la façade du studio est revêtue d'un crépi discret sous des encorbellements de bois raffinés.

J'entends la musique RnB résonner à travers les murs. Même pas besoin de toquer, la porte est déjà ouverte. Ce détail paraît intriguer Junior, puisqu'il se retourne vers moi en fronçant les sourcils. Ce havre underground, bien que peu visible de l'extérieur, dévoile son éclat dès que l'on passe sa porte encadrée de graffiti audacieux.

Un vaste espace ouvert s'étend sous un plafond haut orné de poutres métalliques apparentes, donnant à l'endroit une sensation de loft new-yorkais. L'éclairage tamisé, accentué par des spots directionnels, mettait en exergue les spécificités de cet espace stylé.

Des miroirs du sol au plafond reflètent la piste de danse centrale, bordée d'un parquet brillant où chaque reflet doivent suivre avec précision les mouvements soigneux des danseurs.

Les haut-parleurs stratégiquement placés diffusent des basses profondes qui font vibrer non seulement le sol, mais aussi l'atmosphère lui-même. Nous sommes enveloppés du RnB qui flotte et imprègne chaque espace, encourageant une ambiance intime et connectée. Ça a l'air d'être un lieu où le temps est suspendu, où chaque danseur, qu'il soit novice ou expert, peut absorber l'énergie communicative de la musique et laisser son corps s'exprimer librement.

Sur les murs, de grandes affiches stylisées de stars du RnB contemplent la salle, leurs expressions capturées dans un instant d'intensité émotionnelle qui semble inspirer les danseurs. Tout autour, des barres de danse en acier chromé me font de l'œil et ajoutent une note d'élégance fonctionnelle.

Des coussins épars et des poufs moelleux traînent dans les coins sûrement en guise d'espaces de détente. On sent vraiment qu'elle s'est investie pour faire de ce studio un lieu à la fois unique et accueillant.

Chaque élément de décoration, chaque éclairage placé avec soin, tout concourt à créer une atmosphère propice à l'expression artistique et au dépassement de soi. Ça doit être un truc de famille, de ne rien laisser au hasard. Son frère est pareil, toujours dans le détail.

Bon, eh bah nous y sommes ! C'est génial.

Mais ce qui est moins cool c'est qu'il n'y a personne...

— Elle est déjà partie ? demandé-je à Junior.

— Impossible. La porte est ouverte, elle est forcément à l'intérieur.

Soudain, se démarquant de la pénombre, une silhouette élancée s'avance vers nous. C'est une femme, dont la démarche est aussi rythmée que la musique qui l'entoure. Ses cheveux crépus sont attachés en un chignon désinvolte d'où s'échappent quelques mèches rebelles, ajoutant une note d'insouciance à son allure soigneusement maîtrisée.

AFRO LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant