Wiri Wiri, Jaari Ndaari (TOME 2)(TERMINEE)

Chapitre 27: Moi et Elle(s)/Moi et Elle PART II

Quelques jours après le décès du mari de Fatma, je n'ai pas eu l'occasion de la voir.

Je suis allé chercher, plusieurs fois, Abdoulaye mais elle est restée dans sa chambre.

Elle n'a pas repris le travail non plus. Ça se voit que le décès de Abdou Lahad, l'a affecté.

Bref..

La vie continue de mon côté.

Mon mariage se passe bien.

Stacy est en train de suivre une formation en ligne afin d'ouvrir par la suite, un institut pour pose cils et tatouage de sourcils.

Je suis fière d'elle. Au moins, elle va se trouver une activité.

Ainsi, 3 mois après le deuil du procureur, je rencontre enfin la veuve au bureau.

J'avais une réunion de débrief avec elle. A son absence, c'est moi qui avais repris ces activités.

Je toque à la porte de son bureau.

Elle me demande d'entrer et de m'installer.

Elle est habillée en jellaba blanc, la tête couverte d'un foulard.

Moi(calme): bonjour Fatma

Elle(calme): salut

Je la regarde, le cœur lourd. Elle a beaucoup maigri.

Moi: tu tiens le coup?

Elle sourit légèrement.

Elle: oui

Moi: J'étais à l'enterrement et chez toi, le jour du deuil mais je n'ai pas eu l'occasion de te voir

Elle: oui Bigué me l'a dit. Merci d'être passé

Moi(calme): Je suis désolé pour toi. Toutes mes condolèances. Que Dieu l'accueille au paradis

Elle(souriant): Amine

On se regarde

Elle: alors, on démarre?

Moi: oui

Je projette mon écran et je lui fais un récap des différents sujets terminés et en cours.

Après deux heures de réunion,

Elle(calme): super, merci pour ce travail

Moi(calme): de rien

Elle: on peut s'arrêter là?

Moi(souriant): euh, oui. J'ai fait le tour de tous les sujets. C'est bon pour moi

Elle: Top

Elle me regarde rassembler mes affaires.

Moi(calme): bonne journée

Elle: merci. Pareillement

Je sors de son bureau, le cœur lourd.

Pendant deux heures, je n'ai cessé de l'observer.

Elle ne va pas bien. Puisse Dieu lui donner la force de surmonter tout ceci.

Des jours et des jours passent.

Mon travail se passe très bien de même que ma vie de famille.

Tous les hommes rêveraient d'avoir une vie paisible.

De temps en temps, il y a de petites disputes insignifiantes, de petites bouderies, des problèmes financiers mais Dieu nous aide à les surmonter alhamdoulilah.

Aujourd'hui, dimanche, comme à mon habitude, j'ai décidé d'aller chercher Abdoulaye.

J'ai quitté la maison, très tard vers 13h.