Wiri Wiri, Jaari Ndaari (TOME 2)(TERMINEE)

Chapitre 30: La gloire de la seconde maison

Le divorce, il n'y a pas plus dur que ce passage de la vie.

J'ai vécu mal, très mal mon divorce.

Divorcer et être toujours amoureuse de son ex mari.

Divorcer et avoir toujours cet homme dans la peau.

Divorcer et tenir toujours à son ex mariage

Divorcer et tenir toujours à ce mariage qui a volé en éclat

Divorcer et devoir affronter cette nouvelle vie après divorce.

Que c'est dur!!

Je suis passée par toutes ces étapes.

EN LE CACHANT BIEN AU FOND DE MOI

J'acceptais secrètement que j'aimais toujours cet homme mais au final, j'ai fait un déni.

Ce qui m'a poussé à me révolter sur lui au travail et dans la vie de tous les jours.

Je suis retombée dans les bras d'un autre pour l'oublier.

J'ai rendu sérieuse cette relation quand il l'a su pour lui faire du mal. Et ça marchait très bien.

Malheureusement, c'est allé trop loin.

Jamais, mes plans ont été de me marier avec Abdou Lahad DIOP.

Il n'était que mon pansement.

Mais c'est allé trop vite quand mon père a appris la relation.

Ils sont du même milieu.

Ce qui m'a coûté une demande au mariage à la va vite.

J'ai pleuré le jour de mon mariage au moment où on scellait le mariage.

Tout le monde me félicitait et pensait que je pleurais des larmes de joie.

Eh non, je pleurais de tristesse

Je pleurais de déception

Je pleurais de dégoût

Je pleurais de chagrin

Je pleurais de douleur

J'aime toujours cet homme malgré tout ce qu'il m'a fait.

Je l'ai dans la peau.

Je pensais vivre un mauvais rêve ce jour de mariage avec Abdou Lahad.

Je ne voulais que me réveiller de ce mauvais rêve.

Je n'y croyais pas.

Jusqu'au moment où on m'a ramené chez lui, le soir du mariage.

Mes larmes coulent rien qu'en y pensant.

Ces bisous, ces caresses, tout me dégoûtait.

Mes larmes coulaient quand il me pénétrait.

Et je suis restée inerte.

Parfois je me demandais avant ce mariage, comment on peut coucher avec un homme que l'on aime pas.

Je l'ai vécu et c'est horrible.

Je faisais aller. Je jouais à la femme heureuse et comblée mais je ne l'étais pas au fond.

Et le problème venait de moi.

Abdou Lahad avait la quarantaine, jamais marié.

Comment il a été doux, généreux, présent et romantique avec moi.

Toutes les caprices que je n'osais faire avec Fousseynou et même sûrement avec un autre homme, je le lui ai fait endurer et il l'a accepté.

Il cuisinait pour moi, il me suppliait quand je refusais de coucher avec lui, il me demandait pardon même quand c'est moi la fautive et d'ailleurs la plupart du temps, je l'ai été.