Wiri Wiri, Jaari Ndaari (TOME 2)(TERMINEE)

Chapitre 11: Confrontation

Je suis arrivé à l'hôpital quelques heures après l'appel de Nathalie.

J'y ai trouvé Nathalie et une dame âgée que je ne connais pas.

Je salue Nathalie et elle me présente la mère de Stacy.

J'aurai dû le deviner. Elle se ressemble comme deux gouttes d'eau.

Amélia(à moi): je pense que tu peux aller la voir.

Moi(calme): super merci

Elle m'indique la salle et je vais retrouver Stacy.

Elle est très faible mais très souriante aussi.

Moi(souriant): bonjour la nouvelle maman.

Elle sourit.

Je viens lui faire la bise et la féliciter. Elle en profite pour me voler un baiser.

Je ne suis pas d'humeur mais je suis obligé de faire comme si je vais bien.

Je m'assois sur le fauteuil en face d'elle.

Moi(calme): désolé, j'ai oublié de te ramener un cadeau.

Elle sourit.

Elle: ce n'est pas grave. Tu as largement le temps pour le faire.

Je souris.

Elle: j'ai échangé avec le médecin. Je pense que tu pourras ..

L'infirmière ouvre la porte, avec le bébé dans ces bras.

Elle: Bonjour madame, monsieur.

On sourit et on répond à sa salutation.

Elle vient pour donner le bébé à Stacy quand elle lui demande de le poser sur mes bras.

Au contact de ce bébé, ce regard timide, il ouvre et referme les yeux d'une tierce à l'autre, j'en ai eu des frissons.

J'ai versé des larmes.

Stacy(calme): Hey Baby

L'infirmière sourit et elle nous laisse seule.

Stacy me caresse la main.

Elle: ça va?

J'hoche la tête.

On dirait que toute ma colère, les doutes, la frustration, cette dispute avec Fatma, il a tout fait disparaître juste au contact de sa peau.

Je ne savais pas qu'un nouveau né, pouvait avoir cet effet sur un papa.

Je n'ai pas eu ce sentiment avec bébé Abdoulaye.
Du moins, sa mère ne m'a pas laissé avoir ce premier contact avec mon enfant.

Stacy(calme): je pense que tu peux faire le test maintenant. J'en ai déjà parlé au médecin.

Je relève la tête pour la regarder.

Moi(calme): je préfère ne pas le faire. Je sais que..

Elle(calme): j'insiste. Pour mon bien et le bien de cet enfant pour le futur, je te demande et je te prie de le faire s'il te plaît.

Moi(calme): mais..

Elle: je t'implore s'il te plaît de le faire.

Moi(calme): comme tu insistes, je le ferai. Mais je sais que c'est mon enfant. Ce beau gosse ne peut être que mon sang

Elle sourit.

Elle: tout ce qui me faisait mal, tout ce que j'ai pu enduré, quand on l'a déposé sur ma poitrine à sa naissance, j'ai tout oublié. C'est un don de Dieu pour moi.