Chapitre 18: Tournure des choses

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Suite à cette scène avec Stacy, j'ai continué à bien m'occuper d'eux jusqu'à leur retour au Québec.

Stacy est allée s'installer chez sa mère, le temps de trouver un appartement ou une maison. Elle veut déménager.

Mon travail se passe bien. J'évite du mieux que je peux d'échanger avec Madame Ndiaye.

Je fais mon travail comme il le faut même si parfois je reçois des remarques négatives sur mon travail.

Je ne le prends pas mal.

Au contraire, cela me permet d'avancer dans mon travail.

Les jours passent et la complicité que j'avais avec Stacy a largement changé.

On est devenu très distant. Quand je l'appelle en visio, elle me montre Mansour. Après cela, elle raccroche son téléphone.

Les virements que je lui fais, elle me remercie de la plus discrète des manières.

A chaque fois que je veux causer avec elle et lui demander si elle est en couple, elle ne me laisse même pas le temps de finir.

C'est un traumatisme pour moi.

Je compte fonder une famille avec elle.

Je ne supporterai pas qu'elle me file entre les doigts, à cause de mon immaturité.

Au fil du temps, je vois le copain de Fatma venir au bureau pour la déposer le matin parfois, ou pour venir la chercher, ou lui envoyer des cadeaux.

Celle-ci ne s'affiche pas trop, mais Dieynaba et Awa Eugenie en parlent beaucoup.

Ça me frustre car j'ai pu être cet homme que représente son copain actuellement. Mais j'ai été un lâche après maintes réflexions.

Néanmoins, je sais que j'ai grandi et j'ai gagné en maturité selon moi.

Je laisserai cette bonne femme vivre sa vie avec cet homme.

Et je chercherai à reconquérir Stacy, celle que j'aime et à qui je suis prêt à tout faire.

Mame Fatma Ndiaye, je ne lui souhaite que le meilleur.

Elle a accepté à ce que je vois plus fréquemment Abdoulaye.

Au début, c'était étrange pour lui de me voir.

Mais j'ai appris à me familiariser avec lui.

Je vais le chercher tous les week-ends afin qu'il passe la journée à la maison.

Il adore notre compagnie et nous aussi.

Au temps, Bara m'avait aidé à ranger les affaires qui me restait dans mon appartement et à remettre les clés au proprio.

Je ne le remercierai jamais assez. Il a toujours été un homme sincère et juste avec moi.

Contrairement à Iso qui n'a cessé de me mettre les bâtons sur les roues.

Toute cette vérité qui a éclaté au grand jour, je dirai une grosse partie c'est à cause de lui.

Je l'ai eu au téléphone quand j'échangeais avec Bara un jour. Comment j'ai été déçu, comment j'ai été encore plus surpris de cet homme indigne.

Toute cette haine qu'il a envers moi c'est dû au fait que je sois arrivé au Canada en leur montrant que je fais parti d'une famille aisée du coup je n'ai pas besoin de bosser ni d'être un débrouillard.

Wiri Wiri, Jaari Ndaari (TOME 2)(TERMINEE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant