Chapitre 2 - Conséquences #1

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McGonagall : MALEFOY, WEASLEY !

Violette se dégagea de l'emprise de Fred et se releva sans prêter attention à la boue qui recouvrait son dos. La professeure de métamorphose revenait en courant, suivie de Rogue, et avait l'air outrée.

McGonagall : VOUS BATTRE COMME DES MOLDUS, À MÊME LE SOL, ET INEQUITABLEMENT, EN PLUS ! C'EST SCANDALEUX ! MR. WEASLEY, SUIVEZ-MOI, ET VOUS, MISS MALEFOY, ALLEZ AVEC LE PROFESSEUR ROGUE IMMEDIATEMENT !

Ils s'exécutèrent tous les deux, se lançant un dernier regard haineux. Rogue guida Violette jusque dans son bureau.

Rogue : Asseyez-vous.

Elle ne discuta pas.

Rogue : Vous ne croyez pas que j'ai autre chose à faire que de m'occuper d'une amourette de gamins ?

Violette : Une amourette, professeur ? Je dois avoir raté un chapitre.

Il leva les yeux au ciel.

Rogue : Laissez tomber. Retournez dans votre dortoir vous doucher et allez manger avec vos camarades, vous recevrez votre sanction par hibou dans la semaine.

Elle hocha brièvement la tête et allait sortir quand il l'arrêta.

Rogue : Miss Malefoy ?

Violette : Je vous écoute, professeur ?

Il eut un petit sourire en coin.

Rogue : Attendez vous à être acclamée à votre arrivée dans la Grande Salle, parce que j'ai vu certaines commères que je ne nommerai pas murmurer entre elles à notre passage dans le couloir.

Elle referma la porte et se rendit dans son dortoir, souriante.

En effet, quand elle passa les portes de la Grande Salle, des cris et des applaudissements retentirent du côté des tables de Serpentard et de Serdaigle, ravis qu'elle ait mit au tapis le grand Fred Weasley. Elle avança entre les tables et croisa le regard du directeur, qui leva tout légèrement son verre dans sa direction. Elle s'assit à sa place habituelle, d'où elle avait les jumeaux Weasley dans le viseur.

Après une dizaine de minutes, sans qu'elle s'en aperçoive, son bol de soupe se pencha doucement en direction de ses genoux. Elle sentit le liquide bouillant sur ses cuisses et masqua parfaitement sa grimace. Elle remit le bol en place, nettoya sa jupe à l'aide de sa baguette et l'agita discrètement en direction des jumeaux. Deux secondes plus tard, l'assiette de purée de Fred s'était dressée à la verticale et écrasée sur son visage, provoquant l'hilarité générale chez tout le monde.

Adrien : C'était un bon match.

Violette : Un peu long, mais pas mal.

Mercredi

3 jours plus tard, lors de la relève du courrier, un hibou noir se posa devant Violette. Elle arqua un sourcil, détacha la lettre de sa patte et l'ouvrit.

Mademoiselle Violette Malefoy est attendue les lundi, mercredi et vendredi soir dans le bureau d'Argus Rusarg, toute l'année, sans exception, pour ses retenues liées à l'incident concernant Fred Weasley, qui subira le même sort.

Cordialement,

Severus Rogue

(PS : Ne faites pas cette tête, Miss Malefoy, vous vous y attendiez.)

Violette : Mais...

Au même moment, un cri retentit du côté des Gryffondor.

Fred : TOUTE L'ANNEE ?

Il avait dit tout haut ce qu'elle pensait tout bas. La blonde se leva et quitta la salle comme si de rien n'était, puis fut vite rejointe par Fred dans le grand hall.

Fred : Pas question que je passe la moitié de mes soirées avec toi.

Violette : Tu crois que ça me fait plaisir, Weasley ? J'ai autre chose à faire que de traîner avec un imbécile dans ton genre !

Ils passèrent le reste de la journée à se lancer des piques et des regards assassins, que ce soit dans les couloirs ou pendant leurs cours communs. Le soir venu, Violette se rendit dans le bureau du concierge. Fred arriva deux minutes après elle. Le concierge les lorgna d'un œil mauvais.

Rusarg : De ce qu'on m'a dit, vous vous battiez à la moldue ? Eh bien, vous allez vous faire un plaisir de m'astiquer tous les prix de la salle des trophées de la même manière, avec un chiffon et de l'eau ! Vos baguettes, jeunes gens.

Ils remirent leur baguette au concierge à contrecœur puis il les enferma dans ladite salle.

Rusarg : Je viendrai vous libérer à minuit.

Ils attendirent que ses pas s'étouffent et recommencèrent à se lancer des insultes à tout va.

Fred : Sale vipère. Trois soirs par semaine pendant un an ? Pas sûr que j'y survive.

Violette : Oh, mais je me passerai volontiers de ta compagnie, enfoiré de farfadet.

Ils passèrent plus de trois heures à astiquer les trophées et les médailles, les deux le cerveau bouillonnant. L'un réfléchissait à quelle farce il pourrait faire pour se venger, et l'autre tentait de se convaincre qu'assassiner le jeune homme ne l'avancerait à rien. À minuit, le concierge les libéra enfin et ils purent retourner dans leurs dortoirs respectifs.

Il se passa trois mois où, trois fois par semaine, les deux bagarreurs se retrouvèrent à faire divers tâches pour purger leur peine. Les vacances d'automne étaient passées, et ils s'étaient tous les deux prit un savon par leurs parents respectifs, chacun à leur manière. Molly avait menacé Fred d'être déshérité et Violette avait été encouragée par Lucius à pourrir la vie du rouquin. Leur conflit s'était propagé jusqu'au Ministère, où Arthur et Lucius menaient des duels de regards plus intenses que jamais.


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Et voilà pour le deuxième chapitre! Que pensez-vous de cette punition plus qu'invivable? Merci! <3

La vipère contre le farfadetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant