Chapitre 17 - Je t'aime

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Fred : Si moi, je t'avouais mes sentiments, tu ferais quoi ?

Elle resta un instant interdite, puis leva les yeux au ciel.

Violette : Je te dirais que tu es un imbécile, parce que si tu étais un minimum intelligent, tu aurais vu depuis longtemps que c'est réciproque.

Le roux voyait les étoiles qui brillaient dans la nuit se refléter dans les yeux de la blonde, et sourit. Il se tourna légèrement vers elle et croisa son regard gris qui avait perdu une partie de son éclat. Ils étaient si proches que leurs souffles se mélangeaient, et le parfum de jasmin de Violette les enveloppait.

Fred : Est-ce que je peux t'embrasser pour de vrai, cette fois-ci ?

Violette : Est-ce que tu t'es emmerdé à me demander, les dernières fois ?

C'est derrière le Terrier, assis dans l'herbe fraiche, que Fred posa ses lèvres sur celles de Violette, l'embrassant avec amour, avec comme seuls spectateurs les étoiles.

Fred : Tu veux savoir quelque chose, Vipère ?

Violette grogna contre ses lèvres.

Violette : Tu sais que j'en ai par-dessus la tête de tes questions ?

Fred : George me manquera toujours, mais je suis content que tu sois en vie.

Violette : Moi aussi, je suis contente d'être en vie, Freddie. Maintenant tais-toi et embrasse-moi pour de vrai, sinon je te jure que je me barre.

Quelques années plus tard

Ministère de la Magie

Violette

Ascenseur : 5e niveau, Département de la coopération magique internationale.

Violette sortit de la cabine et ses talons claquèrent sur le sol jusqu'à son bureau. Sur la porte, une petite plaquette dorée avec indiqué « Violette Malefoy, directrice du département de la coopération internationale » brillait. Elle entra et posa un tas de feuilles sur la table, puis s'assit sur son fauteuil en buvant son café.

À vingt-cinq ans, elle avait gravi les échelons pour prendre la tête d'un département. Souvent reconnue comme « Celle-qui-a-mis-une-droite-à-Voldemort », Fred et elle possédaient une propriété assez simple, isolée comme la Chaumière aux Coquillages, dans le sud-ouest du pays. Il arrivait que le roux dorme à son magasin, mais il rentrait généralement tous les soirs.

Violette porta instinctivement ses mains à son cou, jouant avec le pendentif émeraude, passé sur une chaîne d'argent, que sa mère lui avait donné à la fin de la Bataille de Poudlard. Elle n'avait pas revu Narcissa depuis près de cinq ans et ne s'en attristait pas. Violette releva la tête quand on frappa au cadre de sa porte restée ouverte.

Violette : Entre.

Sirius : Tu fais quoi ?

Violette : Je me demande pourquoi tu n'es pas dans ton bureau ou sur le terrain.

Sirius reconnu innocent, il était devenu Auror.

Sirius : J'ai congé, aujourd'hui.

Violette : Comment ça se fait ?

Sirius : C'est la pleine lune, ce soir.

Le Ministère avait mis en place plusieurs mesures pro-loup-garou, et accorder un congé à Sirius une fois par mois pour qu'il puisse aider Remus en faisait partie.

Violette : C'est vrai. Il va bien ?

Sirius : ça va.

Violette : Tu ne devrais pas passer tes jours de congé ici, tu sais, il va penser que tu le trompes...

La vipère contre le farfadetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant