Chapitre 15 - Le début de la fin

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Petit mot pour vous dire que je vois le bout de cette fanfiction...pas tout de suite, je vous rassure, mais j'estime, après celui-là, un ou deux chapitres et un épilogue. Et aussi que le média n'a pas vraiment de rapport avec le chapitre, c'est une capture d'écran d'un réel instagram qui m'a fait penser à cette fanfic.

Bonne lecture <3

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Fred : Si, ça a beaucoup avancé ! D'ailleurs, tu vas être parrain !

Lupin blêmit et Fred sourit, très fier de lui, tandis que Violette soupirait.

Violette : Comment te dire, Freddie...non en fait.

Remus porta une main à son cœur, soulagé.

Lupin : Vous m'avez fait peur !

Violette : Non mais tu me prends pour qui, oh ? Faudrait déjà qu'il se passe quelque chose entre nous avant d'aborder le sujet du gosse !

Kingsley : Viens, Remus, on va s'en aller avant que tu ne te jettes par la fenêtre...(@melinetulip t'as la réf?)

Les deux adultes quittèrent la tente et transplanèrent.

Des mois plus tard

Poudlard

Violette

La Bataille de Poudlard était sur le point de commencer. Les élèves les plus jeunes avaient été évacués et les adultes se répartissaient à présent les groupes. Violette, qui était jusque là restée un peu en retrait, poussa se faufila entre Fred et George et s'avança pour se planter devant Kingsley.

Violette : Je peux prendre la tête d'un groupe dans le parc.

Le sorcier l'examina un instant, avant de hocher la tête.

Kingsley : Remus, Arthur, Violette et moi, nous défendrons depuis le parc. Il faudrait quelqu'un pour organiser la défense des entrées et des passages qui mènent à l'intérieur de l'école...

Fred/George : ça, c'est dans nos cordes.

Kingsley : Très bien, les chefs, venez ici, nous allons répartir les troupes !

La blonde se vit attribuer une trentaine de septièmes années, tous un peu méfiant, en particulier les Gryffondor.

Violette : Je ne vais pas passer par quatre chemins. Oui, je fais partie d'une famille de Mangemort et oui, j'ai la Marque des Ténèbres. Mais c'est de votre côté que je me bats aujourd'hui, alors je ne veux aucun commentaire, ai-je été claire ?

Personne ne répondit, et cela sembla la satisfaire.

Violette : Parfait. Suivez-moi, on y va.

Moins de dix minutes plus tard, des sortilèges pleuvaient de toutes parts, que ce soit dans le parc ou dans le château. Violette hurlait des avertissements aux élèves qui se battaient près d'elle, tout en repoussant tous les Mangemorts à portée de sortilèges. Sirius passa près d'elle et ils se retrouvèrent dos à dos, lançant des jets de lumières vertes et rouges.

Sirius : On a besoin de renforts à l'intérieur !

Violette : J'y vais !

Elle attira l'attention des élèves près d'elle et leur fit signe de la suivre à l'intérieur du château, où elle retrouva Fred, George et Percy Weasley. Ce dernier se figea à la vue de la blonde, mais Fred le rassura.

Fred : Elle est de notre côté, Perce, ne t'inquiète pas.

Percy : T'es sûr ?

Violette : J'ai soutenu cette cause plus que toi, cette dernière année !

Percy hocha la tête, tout en renvoyant un sortilège.

Percy : Admis.

Ils couraient à présent tous les quatre dans un couloir, quand ils aperçurent une silhouette massive penchée sur un corps devant eux. Une détonation semblable à une balle retentit et Fenrir Greyback fut éjecté loin du corps de Lavande Brown. D'autres membres de l'Ordre prirent le relais et Fred haussa un sourcil en direction de la blonde.

Fred : On défend Brown, maintenant ? La même Brown qui a piqué une crise de jalousie tellement énorme que ça t'a envoyé à l'infirmerie ?

Violette : Tu veux que je te dise, Freddie ? Ta gueule. Ce n'était pas l'envie que me manquait, mais je ne pouvais décidément pas la laisser crever.

George : Rien ne t'aurait retenue, avant...la preuve qu'on déteint sur toi !

Violette : Mon dieu...plutôt crever !

Ils étaient à présent dans le parc, devant le château.

Voldemort : Harry Potter...est mort !

Plusieurs cris d'horreur et d'indignation retentirent autour de Violette, qui observait le mage noir près des jumeaux, de Sirius et de Remus. Voldemort croisa son regard, et si cela avait été possible, son sourire se serait encore élargi.

Voldemort : Violette, ma chère Violette...tant de temps passé dans le mauvais camp...réjouis-toi, je te laisse une chance de te racheter. Viens.

Elle croisa les bras sur sa poitrine et renfila d'un air dédaigneux. La tension était palpable et les yeux gris de la jeune femme lançaient des éclairs.

Violette : Il y a un truc que tu n'as pas bien compris, Voldemort.

« Voldy » avait failli franchir ses lèvres, mais le peu d'instinct de survie qu'elle avait l'avait empêchée de faire une bêtise.

Violette : J'ai choisi mon camp, et rien ni personne ne pourra me faire changer d'avis.

Voldemort : Rien ni personne, tu dis ? Drago, viens là.

Si Violette garda un regard neutre quand son frère s'avança vers le mage noir, Fred ne doutait pas qu'elle brûlait de haine et de peur au plus profond d'elle-même.

Voldemort : Voici, ma chère Violette, ce qui arrive aux proches de mes opposants. Endoloris !

Drago s'écroula sur le sol, se tordant de douleur. Il avait l'impression qu'on le découpait de l'intérieur, qu'on avait allumé un brasier sous sa peau, qu'on repassait sur tous les traits de son visage au couteau. Il lâcha un hurlement de douleur, et c'est ce même hurlement qui acheva de convaincre Violette. Elle bouscula les jumeaux d'un coup d'épaule, leur jetant un regard désolé, et traversa le no man's land pour s'arrêter devant le mage noir.

Violette : Qu'est-ce que tu attends de moi, exactement ?

Voldemort avait cessé le sortilège, et Drago se relevait péniblement.

Voldemort : Montre-moi ta Marque, Violette Malefoy.

Elle retroussa sa manche gauche d'un coup sec, et plusieurs murmures horrifiés provinrent du côté des Mangemorts. La tête de mort entourée d'un serpent était à présent couverte de cicatrice, comme si on avait essayé de s'en débarrasser au couteau. Le mage noir passa un long doigt fin sur les cicatrices.

Voldemort : Tu as essayé de t'en débarrasser...dis-moi que tu regrettes, Violette, et peut-être je vous épargnerai.

Violette : Je regrette...

Personne, personne, n'aurait pu prédire ce qui allait suivre.

Violette : Que dalle !

CRAC !

Si Voldemort avait eu un nez, il se serait cassé. À défaut, c'est sa mâchoire se brisa.

Violette Narcissa Malefoy venait de mettre une droite à Voldemort.


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Si vous saviez à quel point je suis fière de cette fin de chapitre...c'est une des premières scènes que j'ai imaginée, et je suis ravie de pouvoir enfin l'écrire! J'espère que ça vous a plu <3 !

La vipère contre le farfadetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant