Chapitre 33 : Je te tends ma main, aies le courage de la prendre.

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Chapitre à double points de vue !

Kyle

- Tu peux faire moins de bruit ? Demandais-je, agacé par le bruit de ses pas sur le sol qui grinçait.

Casse couille.

- Et toi tu peux avancer ? Rétorqua t'elle sur le même ton que moi.

Je tournais la tête pour camoufler mon sourire naissant, et avançais à pas feutrés en direction des escaliers.

- Alors tu vois quelque chose ? Demanda t'elle à la hâte, dans un chuchotement.

- Chut putain, crachais-je en m'avançant davantage.

Et c'est en descendant sur les marches devant moi que je les aperçus, allongés l'un à côté de l'autre sur le sofa.

- Alors ? Demandait Vic dans un grand geste brusque de la main.

Qu'est-ce qu'elle fout putain ?

Plus discret, tu meurs.

- Vois par toi-même, annonçais-je en lui désignant le sofa en bas des escaliers.

Après avoir levé les yeux au ciel, elle se rapprochait vivement de moi et poussait un hoquet de surprise, rapidement camouflé par sa propre main.

- Bordel...ils dorment tu crois ? Demanda t'elle munie d'un sourire espiègle.

- On dirait oui, lâchais-je en la regardant.

Ses lèvres s'ouvrirent alors mais aucun son n'en sortir durant quelques secondes, comme si elle avait honte de ce qu'elle allait dire.

- Tu crois qu'ils ont...

- Non, répondis-je aussitôt, je connais ces deux-là...et ils sont chiants. Ils ont déjà mit plusieurs années avant de faire un date ensemble, alors de là à coucher...

Je savais qu'elle allait parler de ça.

- Oui c'est sûr...viens on va voir ! S'exclama t'elle, un grand sourire affiché sur les lèvres.

- Mais t'es malade ? Demandais-je en arquant un sourcil.

- Bon toi fais comme tu veux, moi j'y vais ! Lâcha t'elle en me passant devant, pour descendre les marches sur la pointe des pieds.

Je levais les yeux au ciel en pestant contre elle, mais finissais tout de même par la suivre.

Je n'allais pas la laisser seule dans sa merde.

Je l'observais s'avancer dans leur direction à pas feutrés puis doucement attraper son téléphone qui était dans sa poche de pantalon.

- Qu'est-ce que tu branles ? Demandais-je en secouant négativement la tête.

- Je coule un bronze là ça se voit pas ? Rétorqua t'elle en levant les yeux au ciel.
Je vais les prendre en photo couillon.

Je retenais aussi fort que je le pouvais le rire qui menaçait de s'échapper de mes lèvres face à sa remarque bécasse et infantile, mais ne pouvait m'empêcher d'esquisser tout de même un sourire.

Elle avait de l'humour, et ça me plaisait.

- Si tu te fais cramer...lâchais-je d'une voix basse.

- Ta gueule et attrapes leur plutôt une couverture, si tu veux m'aider, lâcha t'elle en les prenant en photo.

Son insolence m'agaçait putain.

VengeanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant