Chapitre 34 : Quand l'attirance effleure l'amour...

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Le lendemain, 10H30.

Vic

- Bon mais qu'est-ce qu'il branle...râlais-je en regardant l'heure sur mon portable.

Ça allait être ma première séance avec Clark et il ne fallait surtout pas que je sois en retard.

Et on aurait dit que cet abruti se donnait tout le mal du monde pour ne pas se presser.

Ce qui était assez ironique étant donné que c'était lui qui m'avait forcé la main pour y aller.

Et alors que je tapotais nerveusement du pied sur le sol, j'aperçus enfin sa silhouette sombre pénétrer dans le salon, descendant lentement les marches, tel un prince.

J'avais envie de l'étrangler.

Il me fixait quelques secondes, avant de finalement s'exclamer :

- Ah, tu es prête ! Lâcha t'il alors.

Bon sang...donnez moi la patience de ne pas l'éviscérer sur le champs.

Je le fusillais du regard, tout en m'avançant rapidement vers l'entrée.

- Allez, c'est partit ! Lança t'il après avoir enfilé ses chaussures et ouvert la porte.

Pressée, je rejoignais sa fameuse berline noire avec hâte.

- Sois contente ! S'exclama t'il, visiblement fier de lui. Je t'emmène ! Tu aurais pu prendre les transports...

- Merci...prononçais-je en grinçant des dents.
Mais le but n'étant pas que j'arrive en retard !

Et alors que j'ouvrais la porte pour rentrer à l'intérieur de l'habitacle, il soufflait dans un sourire narquois :

- Ne t'inquiètes pas pour ça, je vais tout faire pour aller vite...

Je n'aurais jamais dû dire ça.

Le moteur se mit alors à gronder d'une puissance que je n'aurais jamais pu estimer, et je fus violemment plaquée contre le siège.

Je devrais être habituée pourtant.

Je m'accrochais immédiatement à la poignée au-dessus de ma tête, visiblement sans laquelle je perdrais ma vie.

- RALENTIS !! Hurlais-je en gardant mes yeux rivés sur le pare-brise.

- Je fais seulement en sorte que tu n'arrives pas en retard, se moqua t'il en tenant fermement le volant.

Respires Vic, respires...

- Tu es vraiment...

- Super sympa de t'emmener ? Je sais...me coupa t'il, un sourire aux lèvres.

Je me mordais l'intérieur de la joue pour ne pas l'insulter, ou même l'étriper.

Il fallait que je me taise, parce que je savais qu'il était tout à fait capable de me laisser sur le bord de la route.

Et de ne jamais venir me chercher.

Quoi que...

Je restais ainsi muette tout le long du trajet, à me repasser en boucle le nombre de fois où on avait failli mourir durant celui-ci.

4.

Et le trajet prenait environ vingt minutes.

Je descendais doucement de la voiture en inspirant fortement, terriblement anxieuse quant à l'idée de ce premier rendez-vous.

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⏰ Dernière mise à jour : 2 days ago ⏰

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