Chapitre 18

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— Mon amour !

Je lève les yeux doucement, la pièce est suffocante, je pris une bonne inspiration pour me calmer.
J'avais froid, chaud, je ne sais pas, mais je n'arrive plus à respirer la pièce m'envahissait, je voulais vomir. Mes yeux sont flous, fatigués ils se referment de nouveau je ne veux pas me lever je n'arrive.

— Mon amour !

J'étends cette voix mais je n'arrive pas à lever les yeux. Je ne me sentais pas très bien du tout.

— Mon amour, tu es fort malade tu as une énorme fièvre. On doit aller à l'hôpital.

— Pas besoin d'y aller à l'hôpital... je ne veux pas.

J'étais impuissante de sortir de mon lit, j'étais tellement fatiguée, je voulais dormir toute la journée mon corps pesait une tonne.

— D'accord mon amour, mais je dois à la pharmacie chercher des médicaments pour te soigner.

Il se lève du lit et mais je le retiens par le poignet.

— Reste, s'il te plaît... Ne me laisse pas ne t'en va pas...

— Je suis là, me dit-il en mettant ses lèvres sur mon front.

Je ne sais pas où j'étais en ce moment. Mon corps me faisait mal et je n'arrivais plus à respirer, mais Mathieu était à mes côtés et je commençais à aller mieux mais pas à 100%.

— Mat..hieu,

— Tout va bien mon amour, je suis là.

— Est-ce tu m'aimes ?

— Bien sûr que je t'aime. Ne le doute jamais.

Comment je suis reconnaissante de l'avoir.

— J'irai chercher un gant de toilette pour mettre sur ton front pour baiser la fièvre.

Il se lève du lit et part chercher les médicaments. Voir Mathieu comme ça cela m'inquiète beaucoup. Mais je me demande qu'est-ce qu'il s'est passé hier soir ?

Je sens la gorge qui me serre et qu'elle est très douloureuse. Je me demande quelle heure il était ni quel jour on était ? Je sens des larmes coulaient sur mes joues tellement je n'arrive plus à faire quoique ce soit.

J'avais faim. Je voulais manger quelque chose mon ventre gargouille de ouf mais je ne savais pas quoi manger. Tout d'un coup Mathieu rentre dans la chambre, il me sourit et s'approche de moi.

— Voilà maintenant ça te fera du bien.

Il met le petit sac à côté de ma table de chevet, et part dans la salle de bain, il arrive une gant de toilette. Il a posé la gant de toilette sur mon front avant de laisser un tendre baiser.

— Merci beaucoup de prendre soin de moi, lui dis-je en souriant.

Il me caresse les cheveux et m'embrasse, comment ne pas aimer cette personne qui est en face de moi sans avoir peur ?

Il détache ses lèvres et me demande.

— Comment tu te sens ?

— Un peu mieux, merci

— Je suis rassuré, j'avais du mal à te réveiller. Tu n'arrivais pas à lever les yeux. J'ai essayé de tout faire, j'avais mis de la musique le plus fort possible mais toujours rien, j'ai cru que tu étais morte.

Il a les larmes aux yeux, je les essuie avec mes pouces, je caresse sa joue et il m'embrasse la paume de ma main.

— Promets moi que tu me feras plus jamais ça. Si tu te sens pas bien tu me dirais ?

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