Chapitre 16

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Il ne reste plus qu'une semaine avant qu'il la débranche, je n'en peux plus, je suis à deux doigts d'exploser comme une bombe à retardements.

Je m'avance une nouvelle fois vers son lit, encore une fois. Au début, j'y croyais, mais maintenant, je n'ai plus aucun espoir qu'elle se réveille. Plus personne n'y croit, même Eun... Il dit que ça ne sert à rien de la laisser brancher, alors qu'il y a très peu de chance qu'elle survive. Au début, je n'étais pas d'accord avec lui, mais j'en peux plus de le voir là dans ce fichu lit qui me donne la nausée.

Dowha : Noémie Je ne sais pas si tu m'entends, mais je vais le dire quand même : j'en peux plus de te voir dans ce lit, de te voir immobile, branchée de par tout... J'ai l'impression de voir un cadavre devant moi... Mais au fond, j'ai envie que tu te réveilles, même si je sais que c'est impossible... Sache une chose, je t'aime et je continuerai de t'aimer jusqu'à ce que je meurs...

Je me lève et commence à partir quand une main attrape mon poignet. Je me retourne les larmes aux yeux et vois la faible main de Noémie tenir ma poignée tant bien que mal. Ces lèvres trémoussent et elle se met à bouger de douleur.

Dowha : Noémie !

Je m'approche d'elle en souriant et attrape sa main que je serre dans les miennes pour lui donner du courage. Mes larmes coulent à flot sur mon visage.

Dowha : S'il te plait, réveille-toi ! Je t'en supplie, dis-je désespéré en pleurant.

PDV Noémie.

Je reconnais cette voix... cette voix que j'aime... Dowha... C'est cette voix que j'entendais depuis le début...

J'essaie de bouger, mais c'est impossible : j'ai l'impression de mettre pris un immeuble de pleine face, je ne sens plus rien et j'ai mal à la tête. D'un coup, je retrouve un petit peu ma vue et vois Dowha au-dessus de moi en pleurant sans s'arrêter de crier mon nom. J'aimerais faire de même, mais aucun son ne sort en vain. Je me mets à bouger et... ça marche !

Je continue et essaye de plus en plus à bouger mes mains pour lui dire que je vais revenir, je me mets à plisser des yeux pour mieux voir quand Dowha se jeta sur moi et me serra dans ses bras et je retrouve la vue d'un cou, mes bras entourent sa taille faiblement et je me mets à pleurer.

Noémie : Je suis désolée Dowha...

Dowha : Ne raconte pas n'importe quoi, ce n'est pas de ta faute ! Dit-il en posant ma main sur ma joue pour essuyer mes larmes avant de m'embrasser passionnément.

Dowha : Waouh, tu pus de la gueule ! Dit-il en rigolant.

Noémie : Merci ! Dis-je en rigolant, mais ça ne l'a pas empêché de m'embrasser à nouveau.

Je me relevai à l'aide de Dowha et il se posa à côté de moi. Il posa son front contre le mien, je plantai mon regard dans le sien.

Dowha : Tu m'as tellement manqué !

Noémie : Toi aussi !

Dowha : J'ai eu tellement peur pour toi, promets-moi de ne plus faire ça, s'il te plait ?

Noémie : Je te le promets !

Il appela les médecins et prévint que j'étais réveillé et les médecins répliquèrent dans ma chambre, même pas dix secondes après que Dowha les ait appelés. Malheureusement, ils firent sortir Dowha et ils commencèrent à prendre ma température, à prendre mon bpm et à me faire une prise de sang.

Médecin : Tu sais que tu as eu énormément de chance de te réveiller ?

Noémie : Je m'en doute...

Médecin : Tu sais, ça fait combien de temps que tu dormais ?

Noémie : Non, mais peut-être deux semaines.

Le médecin se met à rigoler nerveusement.

Médecin : Ça fait neuf mois !

Ma mâchoire se décrocha neuf mois... neuf mois... neuf mois en faisant paniquer mon frère, Dowha, mes parents...

Médecin : C'est presque un miracle que tu te sois réveillé ! On allait te débrancher dans une semaine.

Noémie : QUOI ? Donc, si je ne me serrais pas réveillée, vous m'aurez tué ?

Médecin : Oui... pense à remercier ton copain, sinon tu serais déjà morte y a deux mois. Il a négocié pour qu'on te laisse en vie, quitte à ce que tu ne te réveilles pas.

Je me mets à sourire en même temps que les larmes dévalent sur mon visage et tombent sur ma blouse d'hôpital.

Médecin : Tu as de la chance d'avoir un petit ami comme lui !

Noémie : Merci, dis-je en rougissant en essuyant mes larmes.

Médecin : Bon, je vais te laisser. Ta famille doit être impatiente de te voir et, à mon avis, il n'y a pas qu'eux...

Le médecin part en m'adressant un dernier sourire et je n'ai pas le temps de lui poser une question que mon frère rentre en courant et me saute dessus en me serrant dans ses bras.

Eun : Tu vas bien ? Est-ce que tu as besoin de quelque chose ? Un truc à boire à manger ? Dit-il en paniquant.

Je passe mes bras autour de son dos et pose ma tête contre son épaule.

Noémie : T'inquiète pas, je vais bien !

Il se met à pleurer de plus belle.

Eun : oui... oui, je sais...

Il pose sa tête sur la mienne et je remarquai que Eun a beaucoup maigri.

Noémie : C'est toi qui devrais manger...

Eun : Non, t'inquiète pas pour moi...

On resta quelques minutes à se faire des calins, puis ce fut au tour de mes parents de rentrer. Ils ont tous les deux les larmes aux yeux, ce qui me fait sourire : je compte pour eux plus que je le pensais...

Ils s'approchent de moi et me serrent dans leur bras en même temps pour un calin à trois. Au début, je ne bougeai pas surprise par ce geste inattendu, mais je les serrai contre moi à mon tour.

Mon père pose sa main sur mon front avant de me faire un bisou dessus, ce qui me fait sourire.

Père : On a hâte que tu revienne à la maison.

Je sourie à mon père et il ne reste plus que ma mère et moi dans la chambre.

Ma mère me regarde les larmes aux yeux.

Mère : Je sais qu'on n'est pas si proche que tu l'es avec ton père...

Avant qu'elle finisse sa phrase, je la serre dans mes bras et elle se met à pleurer.

Noémie : T'inquiète pas, maman, ce n'est pas grave...

On reste quelques instants à se serrer dans les bras, puis ma mère sort et un médecin rentre, il m'annonce que je vais devoir rester une petite semaine encore dans l'hôpital.

Ellipse.

Pendant toute la semaine, Dowha, mon frère sont venus me voir à l'hôpital et me ramener de quoi m'occuper, mes parents m'ont racheté un nouveau téléphone, car l'ancien n'a pas tenu pendant l'accident.

Ellipse.

Ca y est, je peux enfin sortir !

Dowha : Prête ?

Noémie : Prête.

Je sort enfin de cette chambre ! Sa fait tellement du bien de marcher : nous arrivons dans le hall, je salue les médecins et pousse la porte du hall quand je vois une foule de gens en train de crier mon nom de tous les côtés, certains tiennent des pancartes avec mon nom dessus.

La suite...

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