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S U I T E

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Je suis absorbée par mes pensées quand j'entends la porte de la chambre s'ouvrir doucement derrière moi. Mon cœur rate un battement et je me tourne rapidement, m'attendant à voir Karam revenir. Mais ce n'est pas lui. C'est Imad.

Il se tient là, immobile, son regard passant de moi à la fenêtre ouverte. La tension dans la pièce devient palpable. Imad ne dit rien pendant un moment, se contentant de me regarder.

Je déglutis et fais un pas vers lui.

- Imad...

Il lève une main pour m'arrêter, ses yeux pleins de reproches et de colère.

Imad- Qu'est-ce que tu fais ici, Zahraa ?

Je sens mon visage rougir, mais je garde mon calme.

- Je voulais te parler, te voir.

Il jette un coup d'œil à la fenêtre, puis revient vers moi, la méfiance visible dans ses yeux.

Imad- Et c'est pour ça que tu es avec lui ? Pour ça que tu restes ici ?

Je prends une profonde inspiration.

- Ce n'est pas aussi simple que ça.

Imad secoue la tête, l'air blessé.

Imad- Tu es en train de faire une grave erreur, Zahraa.

Je me rapproche de lui, sentant la tension monter.

- Imad, écoute-moi putain !..

Mais avant que je ne puisse continuer, il se retourne brusquement et sort de la chambre, claquant la porte derrière lui. La pièce plonge dans un silence lourd. Je prends une profonde inspiration, essayant de calmer les battements frénétiques de mon cœur.

Je me tourne de nouveau vers la fenêtre, perdue dans mes pensées. Mon esprit dérive vers Karam, ses regards intenses, ses mots provocateurs. Je commence à douter de mes propres sentiments, tiraillée entre la loyauté envers ma famille et cette étrange attraction pour Karam.

Je me retourne vers la fenêtre, souffle profondément, puis me dirige vers le lit de Karam. Je m'assois lentement, sentant la douceur des draps sous mes mains. L'odeur familière de Karam imprègne tout autour de moi, m'enveloppant dans une étreinte invisible mais apaisante.

Je ferme les yeux, essayant de calmer les pensées tourbillonnantes dans mon esprit. La fragrance de Karam, mélange subtil de musc et de quelque chose d'inexplicablement lui, m'apaise plus que je ne voudrais l'admettre. Chaque inspiration me rappelle sa présence, forte et implacable, mais étrangement réconfortante.

Je m'allonge doucement, laissant la fatigue de la journée s'évaporer. Ses draps me procurent un sentiment de sécurité inattendu. C'est étrange comme sa présence, même indirecte, peut m'apporter autant de réconfort.

Alors que mes pensées commencent à s'apaiser, la porte s'ouvre doucement. Karam entre, son expression indéchiffrable. Ses yeux s'adoucissent légèrement en me voyant sur son lit. Il ne dit rien, mais je peux sentir sa présence se rapprocher.

Je reste immobile, les yeux fermés, laissant la tranquillité du moment m'envahir. Karam s'assoit au bord du lit, et pendant un instant, nous restons simplement là, en silence, plongés chacun dans nos propres pensées.

Je sens son regard sur moi avant d'ouvrir les yeux. Karam est assis au bord du lit, me regardant avec un sourire subtil, presque indéchiffrable. Ce sourire m'intrigue, m'attire et me met sur mes gardes en même temps.

Karam- Tu as pris mes draps pour toi, dit-il doucement, sa voix chaude et légèrement moqueuse.

Je lui rends son sourire, une lueur de défi dans les yeux.

- Ils sentent bon, réponds-je, sans vraiment m'excuser.

Karam se penche légèrement vers moi, son sourire s'élargissant.

- Tu es bien installée, à ce que je vois.

Je hoche la tête, ne quittant pas son regard.

- C'est confortable ici, dis-je, en partie pour le provoquer, mais aussi parce que c'est vrai.

Il s'approche un peu plus, son visage à quelques centimètres du mien.

Karam- Zahraa, murmure-t-il, sa voix prenant un ton plus sérieux. Tu sais que tu ne devrais pas être ici, n'est-ce pas ?

Je ne bouge pas, gardant le contact visuel.

- Et pourquoi pas ? demande-je, défiant.

Karam secoue légèrement la tête, son sourire ne faiblissant pas.

Karam- Parce que chaque fois que tu es proche de moi, tu me rends fou, dit-il, sa voix à peine un murmure. Et ça, je ne peux pas le permettre.

Je reste silencieuse, le regardant dans les yeux, essayant de comprendre ce qu'il ressent vraiment. Une tension palpable s'installe entre nous, un mélange de désir et de défiance.

- Peut-être que je veux te rendre fou, murmuré-je enfin, les mots sortant avant que je puisse les retenir.

Son sourire s'élargit, ses yeux brillant d'une lueur dangereuse.

Karam- Alors, tu es plus courageuse que je ne le pensais.

Je sens mon cœur s'emballer, chaque mot, chaque regard de sa part m'attirant de plus en plus. Karam s'approche encore, et je sais que, malgré tout, une partie de moi aime ce jeu dangereux que nous jouons.

Karam est si proche maintenant que je peux sentir son souffle chaud sur ma peau. Son regard intense me captive, m'aspire.

Karam- Tu sais, Zahraa, dit-il doucement, presque en murmurant, il y a une ligne que tu ne devrais pas franchir.

Je reste silencieuse, cherchant à comprendre ce qu'il veut dire, mais avant que je ne puisse répondre, il pose doucement sa main sur ma joue, son pouce effleurant mes lèvres. Son toucher est à la fois doux et électrisant.

- Mais peut-être que je veux la franchir, murmuré-je enfin, mes mots à peine audibles.

Oui je suis chiante..

Son sourire s'élargit, un mélange de défi et de désir.

Karam- Tu n'as pas peur de jouer avec le feu, n'est-ce pas ? dit-il, ses yeux brillant d'une lueur dangereuse.

- Et toi ? rétorqué-je, mes yeux plantés dans les siens. Tu as peur de te brûler ?

Il rit doucement, un son grave et envoûtant.

Karam- Peut-être que j'aime ça, répond-il, son ton plein de sous-entendus.

Avant que je ne puisse répondre, il se penche et presse ses lèvres contre les miennes. Le baiser est doux au début, presque hésitant, mais il devient rapidement plus intense, plus passionné. Je sens ses mains se poser fermement sur mes hanches, me tirant encore plus près de lui.

Mon cœur bat la chamade, chaque fibre de mon être répondant à son contact. Malgré tous les avertissements de mon esprit, mon corps s'abandonne à lui, chaque sensation exacerbée par la tension accumulée.

Finalement, nous nous séparons, haletants, nos fronts pressés l'un contre l'autre. Karam me regarde avec une intensité qui me fait frémir.

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Coucou les filles j'espère que vous allez bien. Pour ma part bof je suis super malade en ce moment 🤒.. dsl pour ce chapitre qui est court et peut-être nul mais c'est juste histoire de poster pour pas vous laisser comme ça.
Je suis vraiment crever. Promis demain le chapitre sera plus long et intéressant.

N'hésitez pas à voter et partager autour de vous ❤️
Bref je vous laisse.

Suite du chapitre prochainement ..

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