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S U I T E

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Alarmée par le bruit, je descends précipitamment les escaliers, vêtue en hâte d'un short et d'une brassière. À mon arrivée dans le salon, je suis confrontée à une scène terrifiante : plusieurs hommes tiennent mon père, tandis qu'un individu menaçant pointe une arme directement sur son front.

Un frisson de terreur me parcourt l'échine alors que je réalise la gravité de la situation. Mon instinct de protection prend le dessus alors que je cherche désespérément un moyen de sauver mon père de cette menace imminente. Sans perdre un instant, je m'apprête à agir, prête à tout pour le protéger.

Avant même que je puisse atteindre mon père, l'un des hommes me repousse violemment, me projetant au sol dans un tourbillon de déséquilibre et de douleur. Je sens mon poignet craquer sous l'impact, mais je m'efforce de ne rien laisser paraître. La douleur est insupportable, comme si chaque mouvement était un supplice, mais je refuse de me laisser abattre.

Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine alors que je lutte pour me relever malgré la souffrance qui me tenaille. Je garde les yeux rivés sur mon père, dont la vie est désormais entre les mains de ces hommes sans pitié. Rien d'autre ne compte à cet instant, pas même ma propre douleur. Tout ce qui importe, c'est de trouver un moyen de le sauver, de le ramener sain et sauf à mes côtés.

Avec une détermination renouvelée, je m'efforce de bloquer la douleur, de puiser dans mes dernières réserves de force et de courage. Je sais que le temps presse, que chaque seconde compte dans cette situation critique. Malgré la peur qui serre mon cœur et la douleur qui me tenaille, je suis prête à tout pour protéger mon père, même si cela signifie mettre ma propre vie en danger.

Déterminée à rejoindre mon père coûte que coûte, je me relève malgré la douleur qui irradie de mon poignet blessé. Cependant, avant même que je puisse avancer, un des hommes me bloque de nouveau, me confrontant à une impasse désespérée.

Face à cette obstruction, je crie de toutes mes forces, implorant l'homme de me laisser passer, de me permettre de rejoindre mon père. Mais mes supplications tombent dans l'oreille d'un sourd, car l'homme reste impassible, son regard impitoyable fixé sur moi.

La tension dans la pièce est palpable alors qu'un des hommes prend la parole, exposant les termes sinistres de leur ultimatum. Soit je me range à leur côté, soit mon père paiera de sa vie pour mes actes. Leur menace résonne dans l'air, glaciale et implacable, me plongeant dans un abîme de désespoir et de culpabilité.

Face à cet ultimatum cruel, je sens le souffle de la terreur me saisir, mais une lueur de détermination brûle toujours au fond de moi. Même si mes mains sont tachées du sang de leur chef, je refuse de capituler devant ces criminels impitoyables. Je dois trouver un moyen de sauver mon père, quoi qu'il en coûte.

- Laisse-moi passer ! Connard, laisse-moi rejoindre mon père !

Homme 1- Tu as déjà fait assez de dégâts, grosse pute. Maintenant, tu vas devoir choisir : soit tu viens avec nous et tu acceptes les conséquences de tes actes, soit ton père en paiera le prix.

- Touche juste un seul de ses cheveux et t'es mort ! Je ferai tout ce qu'il faut pour le protéger.

Homme 2- Écoute-moi bien, p'tite chienne. Tu as tué notre chef, alors tu vas devoir assumer les conséquences. Viens avec nous, sinon ton père en paiera le prix.

- ARG PUTAIN !

La menace est claire, brutale dans sa simplicité. Mon cœur se serre douloureusement alors que je me rends compte de l'ampleur de la situation. Si je refuse, mon père sera condamné. Mais si j'accepte, je me retrouverai du côté des criminels, liée à eux par un acte que je regrette déjà.

- Je viens avec vous.

C'est avec un mélange de résignation et de détermination que je prends cette décision difficile, sachant que le chemin qui s'ouvre devant moi est semé d'embûches et de dangers. Mais pour l'amour de mon père, je suis prête à affronter n'importe quoi.

Homme 1- Eh les gars c'est bon prenez la !

Homme 2- Putain une pute dans notre villa. Si ça c'est pas incroyable !

- C'est ta mère la pute !

Homme 3- Putain elle est trop bonne en plus !

Homme 4- Oh je vais vrillé !

Homme 5- Eh les gars dès qu'on rentre on la baise je veux rien savoir !

Bab- FERMEZ LA ! VOUS NE TOUCHEREZ PAS À MA FILLE !

Homme 3- Désolé papi mais là tout le monde l'a veut donc on a pas trop le choix.

Homme 1- Eh les gars calmez vous n'oubliez pas que le fils du chef veut la voir.

Alors que je me prépare à partir avec eux, une vague de peur et de colère m'envahit. Je suis contrainte de suivre ces criminels, impuissante à protéger mon père, mais déterminée à trouver un moyen de m'en sortir. Les minutes s'étirent comme des heures tandis que nous avançons sur la route, mon esprit bouillonnant de plans et de stratégies pour échapper à cette situation périlleuse.

Le cœur battant la chamade, je suis menée à l'intérieur de leur sinistre demeure et conduite directement dans une cave lugubre et oppressante. Une odeur nauséabonde de mort, de rats et de cafards en décomposition emplit mes narines, faisant frémir d'horreur chaque fibre de mon être. Le sol est gluant sous mes pieds et l'obscurité qui règne dans ce lieu m'oppresse davantage. Je suis envahie par un sentiment de terreur alors que je réalise l'ampleur de la situation dans laquelle je me trouve, seule et vulnérable, au cœur de l'antre de ces criminels impitoyables.

Les hommes me fixent avec un sourire cruel, leurs lèvres étirées dans une expression de satisfaction perverse. Leurs yeux brillent d'une lueur malsaine alors qu'ils contemplent ma détresse, savourant chaque instant de mon malaise. Je sens leur regard peser sur moi, comme des prédateurs guettant leur proie, et je frissonne d'effroi face à leur présence menaçante dans cette cave lugubre.

Homme 2- Bah tu fais moins la maline la hein ?

- Ferme ta gueule !

Homme 4- Eh les gars je vous jure je bande elle est trop bonne putain !

Homme 3- Calme toi ! -rire- tu vas l'avoir t'inquiète pas

Homme 1- On l'a montre déjà au fils du chef et ensuite si il vous donne son accord pour la .. vous le faite.

Homme 5- vas-y

Les hommes éclatent de rire, une cacophonie sinistre qui résonne dans la cave sombre. Leurs rires retentissants résonnent dans l'atmosphère étouffante, emplissant l'espace de leur présence oppressante. Puis, sans un mot de plus, ils quittent la pièce en claquant la porte derrière eux, me laissant seule dans l'obscurité glaçante, avec pour seule compagnie mes pensées terrifiantes.

Je m'allonge sur le sol froid et humide de la cave, mes muscles tendus par la peur et l'incertitude. Les larmes menacent de monter, brûlantes et incontrôlables, mais je lutte pour les retenir. Je refuse de céder à la faiblesse, de laisser ces hommes voir ma vulnérabilité. Dans l'obscurité oppressante, je serre les poings, déterminée à rester forte, à trouver un moyen de m'en sortir, coûte que coûte.

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Coucou mes chouquettes j'espère que vous allez bien. Pour ma part tout vas bien. Alors ce chapitre n*11 ? Vous en pensez quoi ?? Cool ? Il est un peu court j'avoue.

N'hésitez pas à voter et à partager autour de vous ❤️
Bref je vous laisse.

Suite du chapitre prochainement ..

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