OSCURITÀ

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S U I T E

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Avec toute l'élégance dont je suis capable, je me lève gracieusement du canapé, déterminée à accomplir la mission que mon père m'a confiée. D'un pas assuré, je me dirige vers ma chambre pour me préparer.

Dans mon dressing, je choisis soigneusement ma tenue. J'opte pour un haut noir à manches longues, parfaitement cintré pour épouser mes courbes, qui allie à la fois discrétion et élégance. Je l'associe à un pantalon noir large, offrant une liberté de mouvement essentielle dans une situation potentiellement dangereuse.

Je saisis également une ceinture qui maintient mes balles de pistolet, ainsi que mon arme, une fidèle compagne dans les moments délicats. Je m'assure que tout est en ordre, que mon équipement est parfaitement dissimulé sous mes vêtements, prêt à être utilisé en cas de besoin.

Une fois prête, je jette un dernier regard dans le miroir, vérifiant que mon expression est aussi déterminée que mon cœur.

Avec une détermination silencieuse, je descends les escaliers et rejoins le salon où mon père et ses hommes discutent encore, plongés dans leurs propres préoccupations. Mon cœur bat avec force, mais mon visage reste impassible, masquant toute trace d'appréhension.

Mon père relève les yeux vers moi, un léger sourire d'approbation se dessinant sur son visage alors qu'il remarque ma tenue discrète mais prête pour l'action. Sans un mot, il incline légèrement la tête, un geste de reconnaissance et de confiance qui me remplit d'une détermination renouvelée.

Alors que je m'apprête à partir pour ma mission, une énergie nouvelle s'empare de moi, alimentée par la conviction que je suis prête à affronter tout ce qui se dressera sur mon chemin. Avec une dernière inspiration profonde, je franchis la porte, prête à plonger dans l'ombre du monde criminel et à en émerger victorieuse.

Déterminée à découvrir les plans du réseau rival, je me dirige vers la villa des Di Marco, un bastion de l'organisation rivale. Avec prudence, je m'infiltre à l'intérieur, évitant habilement les regards indiscrets et les caméras de surveillance.

Je repère une pièce fermée à clé, probablement un endroit où les informations sensibles sont conservées en sécurité. Sans perdre de temps, je m'approche de la porte et tente d'utiliser mon couteau pour l'ouvrir discrètement. Cependant, malgré tous mes efforts, la serrure résiste, refusant de céder à mes tentatives.

Une pointe de frustration monte en moi alors que je réalise que cette porte est bien plus solide que prévu. Je suis confrontée à un obstacle inattendu, mais je refuse d'abandonner.

Après plusieurs tentatives infructueuses, je parviens enfin à ouvrir doucement la porte, évitant soigneusement de faire le moindre bruit qui pourrait alerter quelqu'un. Une fois à l'intérieur, je ferme la porte derrière moi, consciente du besoin d'agir rapidement et discrètement.

Mes yeux scrutent rapidement la pièce à la recherche d'indices et d'informations précieuses. Des bureaux alignés, des dossiers entassés, et au centre de l'un d'eux, une série de photos accrochées au mur attirent mon attention. Parmi elles, une image en particulier retient mon regard : un homme au visage sévère, dont le nom inscrit en-dessous est "Karam Al Quaai'd".

Je m'approche du bureau et commence à parcourir les informations disponibles sur cet homme. Ce que je découvre confirme mes craintes : Karam Al Quaai'd est en effet l'un des criminels les plus redoutables d'Italie, avec des liens profonds dans le monde de la mafia et une réputation de violence et de cruauté.