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📆 samedi 03 févrierune semaine plus tard

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📆 samedi 03 février
une semaine plus tard

𝐈𝐧è𝐬

Les journées à l'hôpital peuvent parfois être longues et ennuyantes mais il faut dire que ces dernier temps, je cours de partout.

Les patients s'enchaînent tandis que les temps de repos diminuent. Et même si cela est parfois compliqué à gérer, je suis pleinement épanouie dans mon travail. En effet, je me lève chaque matin avec un sentiment de gratitude et d'accomplissement. Travailler dans le monde médical n'est pas seulement une carrière pour moi, c'est une vocation. Chaque jour, j'ai la chance d'être au contact d'un grand nombre personne. Je les aide à guérir, à se sentir mieux, et parfois même à sauver des vies.

Les défis sont nombreux et variés, mais c'est précisément ce qui me pousse à me dépasser. Je me rappelle encore de la première fois où j'ai tenu un stéthoscope et écouté les battements d'un cœur. C'était un sentiment d'émerveillement et de responsabilité. Maintenant, ces moments font partie de ma routine, mais l'émerveillement est toujours là, dans chaque diagnostic précis, chaque intervention réussie, chaque sourire de soulagement d'un patient.

Il y a des moments de stress, des situations émotionnellement difficiles, mais c'est dans ces moments que je me rappelle pourquoi j'ai choisi cette voie. Voir un patient se rétablir, recevoir des remerciements sincères, sentir que j'ai contribué à quelque chose de plus grand que moi, tout cela donne un sens profond à mon travail. Je suis fière de faire partie de cette profession et chaque jour me rappelle combien j'ai de la chance de pouvoir exercer ce métier. Me voilà pleinement épanouie, et pour rien au monde je ne laisserai ma place.

Aujourd'hui, en ce premier dimanche de février, les patients se succèdent. D'un simple bobo pour l'un à une admission en clinique pour l'autre, je n'ai pas le temps pour souffler ne serait-ce que deux minutes.

- Ines, tu es attendue en salle 4 ! m'informe une collègue lorsque je traverse le couloir.

Alors que j'espérais pouvoir enfin prendre une pause, je réalise que ça ne sera finalement pas possible. Je récupère alors le nécessaire puis rejoint la salle dans laquelle je suis attendue. Je ne sais pas encore ce qui m'attend mais espérons que ça ne soit rien de grave.

Pourtant, lorsque j'entrais dans la pièce, le sourire d'Antoine Griezmann suffisait à égayer ma journée. Ce joueur de foot professionnel se distinguait par cette bonne humeur qui semblait l'accompagner partout. La semaine dernière, il était venu aux urgences avec une plaie à l'arcade sourcilière. En le recousant, j'avais été frappée par sa sérénité et son sourire constant, malgré la situation alors, le retrouver aujourd'hui me ferait presque plaisir.

- Monsieur Griezmann... dis-je en mettant mes gants. Que me vaut votre venue ?

- Et bien, cela fait une semaine. Je crois qu'il est temps de me débarrasser de ces points de sutures.

𝐏𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 - 𝐀𝐧𝐭𝐨𝐢𝐧𝐞 𝐆𝐫𝐢𝐞𝐳𝐦𝐚𝐧𝐧Où les histoires vivent. Découvrez maintenant