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📆 vendredi 25 octobre

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📆 vendredi 25 octobre

𝐀𝐧𝐭𝐨𝐢𝐧𝐞

Je sortais doucement dans le jardin, sentant l'air frais, frappé mon visage, une pause bienvenue après l'agitation de la soirée. Mes pensées sont tournés vers Inès. Cela fait deux semaines depuis notre dernière rencontre à l'hôpital, et je ne l'ai pas revu depuis. Pas un message pas un appel. Rien. Et ce silence m'a pesé chaque jour un peu plus. À l'intérieur de la maison, j'avais passé la soirée à l'observer de loin à essayer de comprendre où elle en était sans jamais avoir le courage d'aller lui parler. Elle était encore plus belle que dans mes souvenirs. Je l'ai regardé rire, danser, sourire avec ses amis, et pourtant je sentais une distance. Comme si quelque chose avait changé en elle, et cette idée me terrifie.

Je prenais une profonde inspiration, je me demandais si j'avais la moindre chance de rattraper mes erreurs. Mes pensées sont un tourbillon d'émotion et je n'ai qu'une certitude : je suis encore fou amoureux d'elle. Je le savais déjà avant ce soir, mais maintenant, c'est une évidence qui me frappe de plein fouet. Inès, est celle qu'il me faut, et je ne peux plus vivre sans elle.

Quand je la vois, adossée à la balustrade, seule dans le calme du jardin, je savais que c'était ma chance. Elle semblait perdue dans ses pensées, ses épaules légèrement affaissé sous le poids de ce qu'elle traversait. Mon cœur se serrait à l'idée de l'avoir laissé tomber. Tout était de ma faute. J'avais pris la mauvaise décision et maintenant je suis là, espérant qu'elle acceptera de m'écouter.

Je m'avançais doucement, mes pas résonnant faiblement sur le gravier. Elle tournait légèrement la tête à mon approche et nos regards se croisaient. L'incertitude dans ses yeux me transpercer. Je ne savais pas comment elle allait et c'était sans doute ce qui me pesait le plus. Comment allait-elle réellement ? Est-ce qu'elle souffrait autant que moi ?

- Inès, dis-je d'une voix chargée d'émotion.

Elle levait les yeux vers moi, surprise et anxieuse.

- Antoine. Qu'est ce que tu fais ici ?

Je prenais une grande inspiration, visiblement mal à l'aise.

- Je voulais te parler.

Elle ne répondait rien d'abord, mais elle ne fuyait pas non plus. C'était déjà un bon début. Je m'arrêtais à quelques pas d'elle, essayant de lire dans son regard.

- Tu vas bien ?

Je me sentais stupide de poser cette question, mais je ne savais pas par où commencer.

𝐏𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 - 𝐀𝐧𝐭𝐨𝐢𝐧𝐞 𝐆𝐫𝐢𝐞𝐳𝐦𝐚𝐧𝐧Où les histoires vivent. Découvrez maintenant