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📆 samedi 24 février

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📆 samedi 24 février

𝐈𝐧è𝐬

Les journées a l'hôpital peuvent parfois être très longues, mais il faut dire que les samedis sont généralement très intenses.

Me voilà que j'enchaîne les patients depuis ce matin, en passant par de grosses opérations à un simple bobo. Je n'ai pas vraiment le temps de me poser mais cela ne change pas de d'habitude.

En sortant de la chambre dans laquelle je venais de donner les résultats positifs d'un scanner je regardais ma montre avant de réaliser qu'il était bientôt l'heure pour moi de quitter l'hôpital. Cependant, il faut dire que je ne suis pas du genre à partir quand c'est l'heure. Des heures supp j'en ai quelques unes à mon compte et c'est simplement parce que j'aime ce que je fais et que j'aime également être au contact de mes patients.

- Inès, tu peux partir si tu veux, je suis là, m'indique ma collègue qui prend habituellement le relai.

- Je m'occupe de la chambre 216 et j'y vais. Tout va bien pour toi ?

- Je me suis bien reposée pour être efficace cette nuit mais, j'ai hâte d'être en vacances...

- Je comprends. Il te reste une petite semaine à tenir, ça va aller.

- Il y a quand même beaucoup de monde en ce moment... grimace-t'elle.

- C'est vrai... je ne sais pas comment ça se fait.

- On ne saura sûrement jamais, rigole-t'elle. Bon allez, je ne te retiens pas plus longtemps, tu as bien mérité ta fin de journée.

- Promis je fais une dernière chambre et je m'en vais.

- Tu m'impressionneras toujours ! sourit-elle.

Je buvais d'une traite le reste de ma gourde avant de filer vers ma dernière chambre de la journée. Je n'avais pas encore analyser la situation qui m'attendait mais je savais que j'allais vite le découvrir. Et en effet, en entrant, je souriais en voyant mes nouveaux patients.

- Alice ? Qu'est ce que tu fais ici ? je demande en lui faisant la bise.

Leonardo était assis dans le lit d'hôpital, un livre dans les mains tandis que la petite dernière câlinait sa maman. Les deux autres enfants d'Alice et Alvaro n'étaient quant à eux pas la. Cependant, la raison de leur venue m'intriguait fortement et j'espérais qu'il n'y ait rien de grave.

𝐏𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 - 𝐀𝐧𝐭𝐨𝐢𝐧𝐞 𝐆𝐫𝐢𝐞𝐳𝐦𝐚𝐧𝐧Où les histoires vivent. Découvrez maintenant